jeudi 12 avril 2007

Les USA à la recherche de prêteurs


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Un Apercu :

Si vous commencez à vendre, nous devrons en faire autant

Si les détenteurs étrangers actuels de titres américains commencent à accélérer la liquidation, le système financier des Etats-Unis devra réagir par la vente de ses propres avoirs à l’étranger afin de recueillir des liquidités pour couvrir ces ventes de l’étranger. Là se trouve le réel danger mondial. Cette situation pourrait facilement aboutir à une liquidation mondiale mutuelle et destructive. C’est précisément ce type d’événements qui s’est révélé si destructeur au début des années trente.

Les ordres de remboursement passés d’un pays à l’autre ont abouti à des ventes massives de titres de tous types. Des ventes d’urgence de biens ont suivi, ce qui a conduit à une chute des prix. Au total, de nombreux prêts apparemment fiables et maintes entreprises solides sont tombés en déconfiture. A leur tour, des banques et d’autres bailleurs de fonds ont été atteints et se sont également effondrés.

Marcher au bord du gouffre

L’économie mondiale est comme une automobile roulant entre deux précipices, avec les Etats-Unis au volant. Si le conducteur levait le pied de la pédale d’accélération du mécanisme de crédit, il déclencherait la récession aux Etats-Unis qu’il a tenté si longtemps d’éviter. Si les étrangers retiraient leur argent de l’économie et du système financier des Etats-Unis, le résultat serait identique et le pays ferait face à la récession. Les théories économiques et l’enseignement de l’histoire montrent qu’une telle récession est inévitable. Pour l’empêcher, les Etats-Unis peuvent accélérer l’expansion de leurs crédits et accroître encore le déficit de leur balance commerciale et de leur balance des paiements courants, priant les étrangers de continuer à acheter et à rembourser leur monnaie aux Etats-Unis. C’est ce qui s’est passé depuis que les Etats-Unis ont flirté avec la récession à partir de l’an 2000 et que la Réserve fédérale, dirigée par Greenspan, a abaissé son taux directeur à 1%, accélérant ainsi l’expansion du crédit.