lundi 30 avril 2007

NEXANS OUT +7,75%

ACHAT 50%



Achat: 108,90
Target:non definis
Stop:104,90 (3,67%)

MAJ 2 juin:



OUT :
Le stop(117,45) a été déclenché , cours de vente 117,35,soit un petit mouvement de 7,75%



dimanche 29 avril 2007

Portif Avril: Le Bilan

Le portif a prit 14,42% sur le mois d'avril,on passe de 100 Unités à 114 Unités.

Le CAC40 a prit 5,26% sur le meme mois:

Pour le cac40 avril a été un tres bon mois puisque les Longs ont repris le dessus,la hausse a été de 5,26% pour l'indice.


Les configurations de consolidation étaient majoritaires sur les actions du portif,et donc tres peu d'accélération (appart Eutelsat Com.).

On a donc eu un mois tres correct.

Les graph des actions en portif sont remis à jour.


Voila les positions en cours:

En position

Cours Achat

Date

Ponderation

EDF

60,05

28 Mars

100%

ORPEA

73,25

27 Mars

50%

ETL

16,52

29 Mars

50%

ARKEMA

42,69

30 Mars

50%

BEN

94,35

18 Avril

50%

WENDEL

129,80

20 Avril

50%



L'état de ces positions au dimanche 29 avril sur le portif:

En position

Cours Achat

Ref Cloture Avril

Variation Avril

EDF

60,05

63,01

+4,92%

ORPEA

73,25

75,93

+3,65%

ETL

16,52

18,24

+10,4%

ARKEMA

42,69

43,65

+2,24%

BEN

94,35

97

+2,8%

WENDEL

129,80

126,15

-2,81%


Soit :+13,06% de gain latent sur le portif.



Les positions en cloturées:

Cloturés

Achat

Date

Vente

Date

Poids

%

ADP

70,42

29 Mars

72,84

4 Avril

50%

+3,43%

KL PIERRE

144,41

30 Mars

145,40

12 Avril

50%

+0 ,68%

ARCELOR

41,29

10 Avril

40,05

12 Avril

40%

-3%

BIM

64,67

26 Mars

65,25

12 Avril

100%

+0,9%

CA

57,40

4 Avril

56,95

27 Avril

50%

-0,78%


Etat du portif sur positions cloturées :+1,365%



mercredi 25 avril 2007

5 Bombes à retardements pour l'economie

Bombe à retardement financière n°1:

L'immobilier...

... et plus particulièrement l'immobilier de location. Voyez-vous, le meilleur moment pour acheter de l'immobilier dans le but de le louer, c'est lorsque les prix sont bas en termes réels. Pour vérifier si les prix en question sont hauts ou bas, il faut examiner les taux d'intérêt.

A long terme, la baisse des taux représente le facteur de hausse le plus important pour les prix de l'immobilier. En toute logique, vous devriez donc acheter avant ce que l'on espère être une période prolongée de taux d'intérêt bas.

Le problème, c'est que ce n'est pas le cas en ce moment. Les taux sont en hausse, et le moment de vendre est sans doute venu. Le krach du marché de location pourrait se produire à tout moment... et ce sera alors la fuite générale, si bien qu'il sera impossible de vendre à un prix décent -- d'autant que la hausse des taux risque de se poursuivre.

La principale erreur commise par votre conseiller financier

Permettez-moi de faire une petite parenthèse pour vous expliquer "l'ensemble du tableau". Parce que, pour être tout à fait honnête, nos recommandations ne valent rien si l'on ne comprend pas les choses dans leur totalité. Bien entendu, de nombreux conseillers financiers ne se soucient même pas de penser à l'ensemble du tableau. Ils se fient au passé récent, ce qui est une grave erreur.

Tant que les banques distribuaient quasiment de l'argent facile, le reste semblait n'avoir aucune importance. L'idée, c'était juste d'ACHETER !

On achetait donc des actions, ou de l'immobilier, ou des obligations -- et on avait de bonnes chances d'en sortir gagnant. Les analystes en sont donc venus à croire qu'il était complètement inutile de réfléchir à l'ensemble des conditions économiques et financières. "Dites-moi juste quoi acheter", disaient-ils.

Malheureusement, il arrive toujours un moment où l'on devrait vendre la plupart de ses investissements, plutôt que de les acheter.

Je m'explique. Pardonnez-moi si ces explications sont un peu longues, mais c'est important.

Le boom de 1980-2004 trouve son origine dans un étrange phénomène qui s'est produit il y a neuf ans avant. Le 15 août 1971, les Etats-Unis avaient définitivement cessé de faire semblant qu'ils rembourseraient un jour leurs dettes en or. A partir de ce jour-là, les détenteurs de dollars firent confiance à la bonne foi et au jugement de la Fed -- et à rien d'autre.

Les Etats-Unis avaient soudain la permission d'imprimer de l'argent -- autant qu'ils le souhaitaient. Cela a eu des répercussions catastrophiques de l'autre côté de l'Atlantique. En France, l'inflation passa à 13% par an durant le premier mandat de François Mitterrand.

"On ne peut pas faire confiance à la monnaie papier", déclara la foule -- et tout le monde vendit donc ses dollars, ses actions, ses obligations, tout. Les prix des maisons s'effondrèrent. Pour se protéger, les investisseurs firent grimper le prix de l'or à plus de 800 $ l'once.

Tout était en place pour une énorme surprise. Paul Volcker entra en scène aux Etats-Unis et tordit le cou à l'inflation. Avec des taux d'intérêts grimpant jusqu'à 20%, il resserra les boulons et l'économie entra dans une récession. Les Américains étaient dans une telle colère qu'ils se rassemblèrent sur les marches du Capitole, à Washington, et y brûlèrent une effigie de Volcker.

Mais ce dernier tint bon, et ses réformes furent maintenues. Le dollar se stabilisa. L'inflation déclina. Et durant les 24 années qui suivirent, les taux d'intérêt chutèrent, jusqu'à ce qu'Alan Greenspan les amène à leur plancher de 1% en 2002.

Pourquoi est-ce que je vous dit tout ça ?

Parce que lorsque Wall Street éternue, la Bourse de Paris s'enrhume. Qu'on le veuille ou non, en France, nous sommes liés aux décisions prises à Washington.

Je voudrais donc que vous compreniez une chose : ce n'était pas une coïncidence ou un coup de chance, si le CAC 40 a grimpé en flèche à la fin des années 90. Pas plus que le boom actuel de l'immobilier français n'est un hasard. Ces deux phénomènes sont les conséquences directes d'un monde dans lequel l'argent -- et le dollar américain est le roi de toutes les devises -- est devenu plus facile à obtenir. En général, lorsque les taux d'intérêt baissent, les actions et les prix de l'immobilier grimpent. C'est aussi simple que ça.

Et que se passe-t-il lorsque les taux d'intérêt grimpent ? Exactement le contraire:


Bombe à retardement financière n°2 :

Débarrassez-vous des actions américaines...

En surface, les chiffres fondamentaux américains semblent sains. Mais voilà : quelques fissures commencent à apparaître dans la belle harmonie de l'économie US

Prenons le PIB, pour commencer : il a été revu à la baisse au second trimestre 2006, à 2,6% au lieu de 2,9% initialement prévus... alors que la croissance avait atteint pas moins de 5,6% au premier trimestre !

Et ce n'est pas tout... Les bénéfices des entreprises commencent eux aussi à ralentir : en hausse de 14,8% sur les trois premiers mois de 2006, ils ne sont plus qu'à +0,3% (oui, vous avez bien lu) au second trimestre 2006 !

Eh oui : contrairement aux reprises économiques "normales", celle-ci semble très fragile. Parce que la devise a été nourrie par de l'argent facile et de la dette, la croissance peut disparaître aussi rapidement qu'elle est arrivée. Malgré cela, les marchés ont grimpé de 23% au cours des deux dernières années, à comparer à un taux de croissance annuelle de long terme de moins de 5% ! Même la correction subie en mai 2006 n'a pas suffi à faire revenir les investisseurs à la réalité. Les marchés frôlent à nouveau des sommets historiques.

Voilà qui prend en compte bien trop de bonnes nouvelles... alors que ce sera tout le contraire.

L'inflation ? La déflation ? Quoiqu'il en soit, ça ira mal pour les actions.

Voyez-vous, il y a des choses que nous savons déjà... et des choses qui restent à découvrir. L'économie mondiale est-elle en train de s'enfoncer dans la déflation -- à cause des baisses de prix massives de la Chine et d'une gigantesque montagne de dettes ?

Ou alors... les banques centrales essayant désespérément de prolonger la partie, est-ce l'inflation que nous devons craindre ?

Nous n'avons pas de réponse exacte. Personne ne l'a. Mais nous avons une meilleure réponse que la plupart des gens. Ce que nous savons actuellement, c'est que l'économie mondiale est INSTABLE. Elle est instable parce que l'argent facile de la Fed a conduit à trop d'erreurs :

Trop de gens ont emprunté trop d'argent.

Trop de gens ont acheté des maisons dans lesquelles ils ne peuvent se permettre de vivre.

Trop de gens détiennent des actions ne valant pas vraiment le prix qu'ils ont payé.

Trop de gens aux Etats-Unis comptent sur l'épargne des étrangers simplement pour joindre les deux bouts.

Depuis le début des politiques d'argent facile, en 1980, le monde entier a été inondé de dette. On peut trouver un véritable Everest de statistiques et de données pour le prouver. Alan Greenspan, par exemple, a créé plus de liquide et de crédit que tous les autres présidents de la Fed -- pris ensemble ! Ce nouvel argent ne s'appuyait pas sur l'or, ou les voitures, ou le blé, ou les tubes de dentifrice -- ou quoi que ce soit d'autre. Il a simplement été créé -- à partir de rien -- par la Fed... grâce à cet audacieux changement de politique en 1971.

Voilà une explication de cette idée : c'est comme si toute l'économie mondiale et ses marchés financiers réagissaient à de l'argent qui n'est pas vraiment là -- de l'argent bidon, en d'autres termes. Peut-on en vouloir aux gens de faire des erreurs ?

PLus d'explication ici:

http://soft-investment.blogspot.com/2007/04/usa-etat-de-lendettement-des-mnages.html

et

http://soft-investment.blogspot.com/2007/04/les-drivs-de-crditarmes-de-destruction.html

Bombe à retardement financière n°3 :

La Chine... du moins pour le moment...

Tout le monde recommande la Chine, ces derniers temps. Mais après des années d'expérience, nous avons appris que lorsque tout le monde pense la même chose... c'est que personne ne pense !

La conclusion est simple : oui, la Chine est à acheter pour le long terme. C'est la prochaine locomotive économique. C'est même l'économie du 21ème siècle.

Par contre, il ne faut pas acheter la Chine en ce moment. Voici pourquoi...

Depuis 2004, on a constaté une ruée frénétique vers la Chine. Les actions ont augmenté de plus de 50%, malgré le fait que l'économie s'est développée de 9% seulement (!), et que les taux ont été récemment augmentés.

Dès que la consommation chutera aux Etats-Unis -- et elle ne manquera pas de le faire -- l'économie chinoise, nourrie par les exportations, sera heurtée de plein fouet. En même temps, une bulle se développe sur les marchés de l'immobilier (les prix à Shanghai et Beijing subissent une croissance à deux chiffres depuis quelques années maintenant, et les spéculateurs s'accumulent pour profiter du boom de la construction), tandis qu'un bon nombre de banques du pays sont dans un triste état, financièrement parlant.

A plus long terme, les choses ne seront pas faciles non plus. Pour commencer, réfléchissez au fait que la Chine n'a pas de système de retraite digne de ce nom. Mais d'ici 2025, elle comptera 220 millions de personnes âgées sans véritable filet de sécurité : la politique chinoise de l'enfant unique a laissé le pays sans réseau de soutien traditionnel.

Il faut également prendre en compte le coût de la santé publique dans le rapide développement de la Chine. Ce genre de croissance industrielle rapide a un impact considérable sur la population. Et il implique de grosses factures médicales pour l'avenir. Cela suggèrerait que l'avantage comparatif de la Chine, qui peut fabriquer ses produits à des coûts très bas, ne va pas durer.

La Chine présente également un risque politique : plus de 50% de la population chinoise travaille encore dans l'agriculture et vit sous le seuil de pauvreté. A mesure qu'elle s'enrichit et que ses agriculteurs vieillissent, on verra apparaître au minimum un problème économique. Au pire, on aura un conflit politique : l'intérieur rural contre les populations urbaines de la côte et des mégalopoles, peut-être. Ce n'est pas le moment de détenir des actions chinoises.

Pour résumer, les Américains ont acheté et les Chinois ont vendu. Les Américains ont emprunté et les Chinois ont prêté. Les Américains ont gaspillé leur capital pendant que les Chinois construisaient le leur. Tout le monde en a trop fait. Les Américains ont trop de dettes. Les Chinois ont trop de capacité. La prochaine étape ne sera drôle pour personne... mais la Chine devrait s'en sortir bien mieux que les autres à long terme.

Bombe à retardement financière n°4 :

Le dollar


Les Etats-Unis ont d'énormes problèmes économiques. Cette année fiscale, le déficit budgétaire fédéral dépassera les 7% du PIB. En termes simples, cela signifie que les Etats-Unis importent substantiellement plus qu'ils n'exportent.

Le problème, c'est que depuis plusieurs années, ce déficit commercial est financé par les banques centrales asiatiques, qui ont acheté d'énormes quantités de bons du Trésor US. Dans les faits, les banques centrales asiatiques ont indirectement prêté de l'argent aux consommateurs et entreprises américains, leur permettant de continuer à consommer. Mais cela ne peut durer éternellement. En fait, les flux commencent déjà à ralentir.

Parallèlement, les étrangers achètent moins de titres libellés en dollars, si bien que la demande de dollars provenant de cette source chute elle aussi. C'est là une raison clé de penser que la dépréciation du dollar va reprendre.

Bien entendu, ce n'est que la partie visible de l'iceberg.

Ce qui se passe pour le dollar est la conséquence de 1971 -- lorsque le Trésor américain a désolidarisé le dollar de l'or. Cela montre bien que les tendances peuvent durer très très longtemps. Tout cela était inévitable, prévisible et inéluctable. Lorsque les gens peuvent imprimer de la monnaie, ils finissent toujours par en imprimer trop... et la détruire. C'est ce qui s'est passé à chaque fois, tout au long de l'Histoire.

Le fusible a tenu pendant plus de 30 ans, mais tout est réuni pour que cette bombe à retardement explose prochainement. Sortez avant qu'il ne soit trop tard.

Bombe à retardement financière n°5 :

Les junk bonds

Les obligations à haut rendement -- ou "obligations de pacotille", ou encore "junk bonds" -- sont très chères. On les paie presque autant qu'une obligation gouvernementale "sûre".

Warren Buffett déclare que c'est "miraculeux", et il a profité de la hausse des prix pour vendre. Il a fait le bon choix. Aucune récompense ne justifie de prêter à des emprunteurs présentant un tel degré de risque. Mais il ne s'agit pas uniquement des obligations de pacotille : même les dettes normales des entreprises, qui rapportent en général 1,75% de plus que les obligations gouvernementales, ne rapportent plus que 1,29% supplémentaires en ce moment.

Ces rendements sont particulièrement inquiétants, étant donné que les rendements des obligations gouvernementales (c'est-à-dire les taux d'intérêt en général) ne sont plus dans une tendance baissière. Cela suggère que les marchés obligataires occidentaux sont devenus complaisants : des rendements bas reflètent qu'on n'attend pas de mauvaises nouvelles. Pourtant, le pétrol a atteint un sommet historique cet été, les mauvaises nouvelles en provenance du Moyen-Orient sont quotidiennes et les économies européennes s'enlisent.

La dernière fois que le marché s'est montré si complaisant, on était en 1996 -- juste avant la crise des marchés émergents en 1997 et le défaut sur la dette russe en 1998. Tôt ou tard, les mauvaises nouvelles vont tomber. Et lorsque cela se produira, vous ne voulez pas vous retrouver avec des "junk bonds" en portefeuille.

Mais…

Le pétrole est en train de s'épuiser


Voilà une tendance de long terme ! Depuis deux siècles, le monde a extrait chaque année ou presque plus de pétrole que l'année précédente. Ce carburant a nourri la révolution industrielle et l'âge des machines en Occident. Et voilà qu'en Orient aussi, on s'y met. La Chine, l'Inde et toute la région asiatique -- qui compte une population de trois milliards de personnes environ -- s'industrialise et se modernise à une vitesse foudroyante. Le monde n'a jamais rien vu de tel. Ce qui signifie que la demande de pétrole va grimper en flèche au cours des prochaines décennies.

Mais nous avons un énorme problème.

Après 200 ans d'augmentation de la production de pétrole, le monde a finalement atteint sa limite. C'est du moins la théorie d'un groupe d'ingénieurs pétroliers, selon qui la production pétrolière mondiale a commencé à décliner -- et c'est sans retour.

A partir de maintenant, l'offre de pétrole va baisser -- alors même que la demande est sur le point d'exploser. Hmm... chute de l'offre... envolée de la demande. Est-ce que ça ne ressemblerait pas à une formule parfaite pour une hausse des prix ? Eh oui, c'est un classique.



Source: Publication agora

lundi 23 avril 2007

(VIDEO) Perspectives Matieres Premieres en 2007

Philippe Chalmin nous exposes ce qui risque d'arriver sur les marchés de matières premières en 2007...

PEA: Risc Group une belle opportunité

Je pense que le graphique parle de lui meme:


Il n'y a plus de titres à la vente,le retour des volumes devraient provoquer le rebond du titre.Le pull back serait alors confirmé et la phase 2 de weinstein(le cycle de hausse apres le cycle de fondation) devrait reprendre.

USA: Etat de l'endettement des ménages

Que se passe-t-il depuis environ 20 ans aux USA ? Ce pays qui est de loin la 1ère économie du monde est en train de prendre un chemin qui ne peut que conduire à un désastre : celui du surendettement.

Traditionnellement, et depuis les 150 dernières années, le taux d'endettement total des USA était entre 100 et 160% du PIB. C'est une référence historique qui a déjà été largement dépassée en une seule occasion : pendant les années qui ont précédé la grande dépression des années 30. En 1929 on a ainsi atteint un niveau d'endettement de 280% du PIB...les choses sont rentrées dans l'ordre. Dans la douleur et au prix d'une crise économique terrible dont tout le monde se souvient !

Où en sommes nous aujourd'hui ? Voici la réponse, issue d'un excellent site américain d'études économiques

La dette totale des USA atteignait en 2005 44 000 milliards de $ pour un PIB de 11 000milliards. Soit 400% du PIB. Le record de 1929 a donc été pulvérisé, et cela ne présage rien de bon...

Pour bien comprendre les ordres de grandeurs en jeu, ce chiffre représente 147 635 $ de dette par personne, ou encore 590 540 $ (483 000€) pour une famille moyenne avec deux enfants...imaginez vous avec ce niveau d'endettement à rembourser...Seriez vous tranquilles ?

Voyons maintenant ce qui se passe au niveau des ménages depuis 1960 (source : B.E.A)



Là aussi, après une phase de croissance saine , ou le niveau d'endettement est resté stable, et qui a duré jusqu'en 1985 environ, la situation a dérapé depuis 20 ans. D'abord à une allure modérée jusqu'en 2000...puis l'explosion du taux d'endettement entre 2000 et 2006. Le taux d'endettement des ménages, exprimé en % du PIB national a doublé en 20 ans.

Le plus grave est que pendant le même temps les ménages ont progressivement cessé d'épargner. Depuis 2005, les ménages tapent même dans leur épargne (taux devenu négatif) pour consommer. Un taux d'épargne négatif est un évènement extrêmement rare dans le monde économique (source : B.E.A):







Voyons maintenant un dernier graphique, celui du commerce extérieur des USA.depuis 20 ans(source : B.E.A):

Là aussi c'est le grand plongeon, on en est actuellement à un déficit du commerce extérieur de 6% du PIB, le déficit budgétaire étant du même ordre. Conséquence : la dette publique des USA explose aussi, puisque l'Etat américain dépense largement plus qu'il n'a de rentrées.







Conclusion : les USA "moteur de la croissance mondiale" ne tiennent depuis 20 ans que par une hausse exponentielle de la dette, à la fois privée et publique, associée à la désépargne des ménages.

Un modèle économique dont les acteurs tapent dans leur épargn et s'endettent bien plus vite que l'augmentation de leurs revenus pour pouvoir continuer à consommer est-til viable ? Combien de temps cela peut-il durer ?


source: http://tropicalbear.over-blog.com/

samedi 21 avril 2007

LES TROIS PILIERS DE LA SPIRALE HAUSSIERE


Extrait:
La Chronique Agora
Paris, France
Vendredi 20 avril 2007


*** LES TROIS PILIERS DE LA SPIRALE HAUSSIERE

** L'évolution des indices boursiers suscite votre étonnement -- sinon votre incrédulité ?

Vous hésitez encore à rejoindre la triomphante cohorte des indéfectibles optimistes qui parient sur une hausse aussi irréversible qu'éternelle des indices boursiers ?

Il est grand temps pour nous de vous dévoiler les trois grands piliers de la sagesse boursière qui président au magnifique ordonnancement des marchés financiers depuis la mi-mars.

** 1. De la crise du subprime aux Etats-Unis vous ne vous préoccuperez point : les grandes banques new-yorkaises affichent collectivement des profits trimestriels records ; la question des provisions pour cause de défaillance des emprunteurs ou de pertes subies dans le compartiment des junk bonds n'est même pas évoquée dans les commentaires des analystes -- seul compte le bouillonnement des OPA dans un contexte de rotation des liquidités portées à l'incandescence.

** 2. De la surchauffe des économies asiatiques, vous ne vous soucierez point : l'annonce d'une croissance de 11,1% au premier trimestre 2007 -- et nous ne cessons d'affirmer qu'elle est systématiquement sous-évaluée par les autorités de Pékin, tout comme les excédents commerciaux vis-à-vis des Etats-Unis pour des raisons stratégiques -- a tout juste provoqué un gros hoquet en début de séance sur les places occidentales (-1,2% en moyenne).

** 3. De l'éclatement d'une bulle boursière vous ne vous inquiéterez point : pas de bis repetita hier matin à Shanghai. La chute de 4,5% de l'indice SSE -- après une envolée de 40% en moins de 100 séances et 20 records historiques d'affilée -- est jugée quantité négligeable.

Une correction anecdotique, un simple "bruit indiciel" qui a fait sursauter Tokyo (-1,65%), mais dont l'écho est parvenu très assourdi en Europe (-0,4% en moyenne)... et ne parlons pas de Wall Street, qui repart de plus belle à l'assaut de nouveaux zéniths stratosphériques.

** La quête d'absolu du Dow Jones semble insatiable. Au moment où nous écrivons ces quelques lignes, alors que le soleil vient de passer sous l'horizon derrière la grande Arche de la Défense, les 30 industrielles se remettent à briller de mille feux et alignent une 14ème séance de hausse sur une série de 15.

vendredi 20 avril 2007

CAC40: Breakout sur volume

Et bien les liquidités affluent toujours, on a eu une scéance avec de tres gros volumes pour ce vendredi mais aussi sur toute la semaine.L'euphorie a repris le dessus!

Le portif devrait bien réagir la semaine prochaine...

ARCELOR try again!?!(maj)

ACHAT 50%

Toujours pas de break,voila la maj:


Achat: 41,51
Target:48
Stop:40,59 (2,22%)

jeudi 19 avril 2007

Wendel Invest OUT +3,46%

ACHAT 50%

Achat: 129,80
Target:147
Stop:124,60 (4%)

Maj: Dimanche 29 avril:
MAJ 2 JUIN:
6 JUIN:Versement d'un dividende de 2 euros, le graph est ajusté au dividendes.L'accélération a été stoppé et j'ai coupé la position en voyant les prix repasser dans le flag:

Surchauffe: Immobilier ou en sommes nous?

FRIGGIT: MISE A JOUR 4ème TRIMESTRE 2007

Comme tous les trimestres, voici la mise à jour des chiffres de Jacques FRIGGIT, spécialiste de la question... ces données concernent les actes notariés du T4 2006, les compromis datent donc de quelques mois auparavant... c'est donc du sûr mais pas vraiment frais, faut faire avec...

friggit




Au 4ème trimestre 2006, les prix ont donc clairement retrouvé le chemin de la hausse, réduisant à néant les espoirs placés dans la récente pause de notre courbe... En revanche, le montant des transactions (vert caca) ne suit pas le mouvement, ce qui semble témoigner d'une diminution d'activité....


friggit




Au niveau de la solvabilité des ménages, la baisse se poursuit puisque les prix montent... logique... le plus bas de 1990 est tout proche maintenant.

Article du site :
http://www.bulle-immobiliere.fr/


Dow Jones: Un remake de 1987?

Voici une belle superposition de cycle: le dow jones 2000 est superposé
à celui des années 80...troublant non ?


http://bigpicture.typepad.com/comments/2007/04/1987_versus_200.html

Enregistrements audios dans les agences

Voici un forum mettant à disposition des enregistrements de "canulars"aux agences immobilieres
et révélant l'état réel de l'immobilier sur TOUT le territoire francais!
Cherchez votre region, un témoignage existe certainement!

Attention ca fait peur...
ICI

Exces de liquidité,pourquoi tout monte?

Voila un message récupéré sur bourso et relatant la crise actuelle:
"Bonjour M. Touati,

Vous critiquez de manière récurrente la position actuelle de M. Trichet qui opte pour un biais haussier en matière de taux et donc pousse l'euro vers des sommets. La plupart des candidats à l'élection présidentielle font de même..Evidemment, comme vous le signalez, cela est nuisible à la compétitivité économique de la zône euro, a fortiori, quand on scrute les chiffres de l'inflation. Ainsi, la question fondamentale est de comprendre pourquoi la BCE s'entête dans cette voie alors que rien ne justifie, a priori, une telle politique. Selon vous, c'est du simple dogmatisme. Selon moi, Trichet est un homme prudent et averti.

Ce qui pousse M.Trichet à augmenter les taux et à continuer ce biais haussier malgré une croissance fragile et une faible inflation, c'est le niveau d'endettement et l'expansion monétaire trés importante que l'on connaît depuis des années. N'oublions pas que depuis plus d'un an, les USA refusent de publier l'indice M3...arguant d'une faible utilité de cet indicateur. Il n'en n'est rien. L'europe continue à le publier. D'ailleurs, il y a deux semaines, la BCE vient de publier un taux d'expansion monétaire sur 2006 de plus de 10%!!! malgré un durcissement des conditions de crédit consécutif au relèvement des taux..et cela fait plusieurs années que cela dure. Les Américains veulent masquer cette dérive qui pourrait encore plus fragiliser le $, ils n'ont pas vraiment besoin de cela à l'heure actuelle.
La croissance US notamment et dans une moindre mesure la croissance européenne est fondée sur une expansion monétaire impressionnante alimentée par le crédit facile et toutes les techniques financières dont une assez célèbre à l'heure actuelle, le carry trade, dont je ne suis pas si certain qu'elle ait tant d'importance que cela.
Bref, quand vous analysez la structure de l'endettement des ménages et surtout son ampleur depuis quelques années, on comprend aisèment que M.Trichet s'inquiète plus de l'expansion du crédit que de la fermeté de l'euro. Du moins, entre deux maux, il a du faire un choix, le bon choix selon moi. Il tente d'opter pour un biais restrictif sans trop peser sur la croissance, manoeuvre délicate je le concède mais cela fait parti de ses attributions.
Discutez comme je l'ai fait avec des professionnels de la banque notamment les conseillers "part" qui sont au plus près des épargnants, leur discours est clair, ils sont frappés par l'insolvabilité des ménages...par leur taux d'endettement, ils ne remplissent plus les critères prudentiels généralement exigés. Alors qu'aux USA, on a développé les crédits subprime avec les conséquences que l'on commence à déceler auj, l'europe a fait preuve de plus d'orthodoxie à ce niveau, ce qui pourra peut être la préserver dans un avenir plus ou moins proche. Du moins, les ménages seront peut être aptes à rembourser leurs emprunts et à conserver leurs résidences, ce qui ne sera pas le cas de millions d'Américains ( on prévoit plus de 2 millions de saisies immobilières cette année aux USA).
D'ailleurs, si on s'intéresse à l'évolution du prix des actifs dans le monde, on constate que l'immobilier, les actions, les matières premières...tout monte de concert, harmonieusement..et les marchés n'ont qu'un mot à la bouche " trop de liquidités". D'où proviennent-elles?
De l'expansion monétaire et de l'endettement massif.
Un élément d'ailleurs significatif à mes yeux est le phénomène de titrisation des dettes. Les chiffres sont éloquents. En 2001, le volume de ces crédits titrisés était de 1000 milliards de $. En 2003, il était de 3000 milliards de $, à cette époque, Warren Buffet avait qualifié cette pratique et ce montant d'arme de destruction financière massive. Auj, nous sommes aux alentours de 26000 milliards de $...soit exactement le PIB des USA et de la zône euro cumulés..rien que cela.
les fameux dérivés de crédits, sont rachetés par les hedge funds, fonds de pension...qui ne subissent pas les contraintes règlementaires pesant sur les banques. Les banques, quant à elles, octroient les crédits en se souciant beaucoup moins de la solvabilité ou de la pertinence des projets envisagés...parce qu'elles en transfèrent la charge à des tiers via la titrisation. Cela n'apparaît donc pas dans leur bilan. Ces sommes colossales sont venues inonder le marché immobilier, les actions, les matières premières..etc

Ceci est donc rapidement mon point de vue sur les raisons qui poussent M.Trichet à agir de la sorte. JE pense qu'il a raison de tenter de brider le phénomène en europe.

Je vous invite à lire ces petites notes qui évoquent le pb de la titrisation:

http://www.ci.com/perspectivef/pdf/signature/winter_2007.pdf

http://www.ci.com/perspectivef/pdf/sterling/200612_f.pdf

http://www.banque-france.fr/fr/instit/telechar/discours/20070405.pdf

http://www.banque-france.fr/fr/publications/telechar/rsf/2006/chroni3_1206.pdf

On présente donc la titrisation svt comme une meilleure répartition des risques, je le vois auj plus comme une caution à des pratiques d'octroi de crédits laxistes et comme un potentiel liant à une crise financière...qui surviendra..tôt ou tard.

"

Les valeures Croissances VS le marché

Voici un apercu de la performance d'un fond qui investit sur des valeurs de croissance sous evaluées dans les pays émergents.Ce fond recherche la performance absolue:

On remarque qu'en période de recession les valeurs de croissance superforment l'indice.

Voici la répartition:

Un rapport synthétique sur la situation economique préoccupante du moment est disponible dans le rapport trimestriel:ICI

lundi 16 avril 2007

Beneteau OUT +0,2%

ACHAT 50%

Achat: 94,20-94,50
Target:non definis
Stop:91,65 (2,91%)


Maj : Dimanche 29 avril:

MAJ 2 JUIN:

6 juin OUT: la base est en train de se former,nous ne sommes pas dans une accélération,les indices donnant des signaux de correction,je prefere sortir et me replacer au moment du break:

vendredi 13 avril 2007

La vision Elliostiste du CAC40 à Long terme

On a deja parlé de la fin du cycle haussier long terme du CAC40,voila les scénario a privilégier:

jeudi 12 avril 2007

(Cloture) Biomerieux/KL Pierre/Arcelor

Prudence, le CAC 40 semble bloquer sur ce niveaux avec cette figure de retournement en confirmation aujourd'hui:

BIOMERIEUX
Sortie prudentielle, il n'y a pas eu d'accélération, l'hesitation sur cette zone
me pousse a sortir de la position:
ACHAT:64,67
VENTE:65,25
GAIN:+0,9%

KL PIERRE
Echec sur la resistance intermédiaire malgré le volume,sortie prudentielle:
ACHAT:144,41
VENTE:145,40
GAIN:+0,68%

ARCELOR

L'acceleration n'a pas eu lieu et le stop a sauté,il est possible que l'acceleration ait lieu cette semaine mais l'état de surchauffe sur les marchés nous incite à rester tres prudent.



Achat:41,29
Vente:40,05
Gain:-3%

Compteur des etablissements de crédits disparus depuis 2006

Voila un compteur en temps réel du nombre d'établissement de crédits déjà disparus,la crise se suit en direct:

COMPTEUR


55 à ce jour...Glauque...

Dossier: les dérivés de crédit...armes de destruction massive


Nous avons tous en tête une vision « traditionnelle » du crédit : l’emprunteur va demander à sa banque un prêt, cette banque va ensuite évaluer le risque associé à cet emprunteur et décider ou non de lui accorder le prêt.
En cas de défaut de l’emprunteur, la banque en supporte les conséquences et a donc intérêt à bien évaluer le risque qu’elle prend quand elle prête de l’argent. C'est comme cela en tout cas que devrait fonctionner une économie raisonnable et sensée !
Depuis quelques années, cette vision ne correspond plus à la réalité, essentiellement à cause de deux « inventions » redoutables (que le meilleur investisseur au monde, et aussi un des hommes les plus riches de la planète, Warren Buffet, a qualifié « d’armes de destruction (financière) massive »)
Ces inventions se nomment « CDO » (collateralised obligation debt) et dérivés de crédit « CDS » (crédit default swap).
  1. Les CDO sont des sortes de packages de dettes que les grosse banques vont revendre à des hedge funds ou à des fonds de pension, qui prendront le risque à la place de la banque en échange des intérêts fournis par le « package. »
  2. Les CDS sont des sortes d’assurances contre une défaillance de l’emprunteur : le vendeur de CDS s’engage à rembourser à sa place en échange d’une prime variant en fonction du marché et de la qualité de l’emprunteur.
La finance moderne est donc en train de transférer la gestion du risque qui constitue le métier normal d'un banquier vers des fonds (hedge funds et fonds de pension spécialisés) qui n’ont aucune notion de ce qu'est le métier de banquier et dont la vocation est de spéculer (par exemple sur les fluctuations de cours des dérivés de crédits et CDO qu’ils possèdent).
A leur tour, ces fonds peuvent se revendre entre eux ces dérivés de crédits et CDO qui se répandent ainsi dans tout le système.
Les banques aujourd’hui peuvent donc prêter à des clients douteux et à haut risque en se disant « en cas de problème, un autre paiera à ma place ».
Seul petit problème : comment les hedge funds et autres fonds de pension paieront leurs garanties aux banques en cas de problème ?
Le risque associé au crédit ayant été répandu dans toute la sphère économique, on ne sait plus aujourd’hui qui devra payer en cas de problème…
Le problème étant justement en train d’arriver avec la vague de faillites immobilières en cours aux USA.
Une petite phrase de Kenneth D. Lewis montre a quel point les plus grands financiers sont dépassés par cette croissance anarchique des dérivés de crédit. : « it makes my head swim » (« ça me fait tourner la tête »).
Ca ne serait pas très grave si Kenneth D.Lewis était un petit étudiant en économie…Le problème est qu’il est le PDG de la "Bank of America", le plus grand établissement financier des USA, qui utilise donc massivement les dérivés de crédit…tout en n’arrivant plus à en comprendre le marché et les risques associés.

Dans l'article précédent, j'ai expliqué ce qu'était les CDO et les dérivés de crédit et le danger qu'ils représentaient. On va maintenant étudier de plus près le développement du marché des dérivés de crédit depuis 5 ans.
Voici le graphique montrant l'évolution du montant notionnel des dérivés de crédit en l'espace de 5 ans (source : http://www.isda.org/).
Les chiffres sont assez incroyables, puisqu'on est passé de 2001 à mi 2006 d'un montant de 631 milliards de $ à 26 000 milliards de $ (Non, il n'y a pas d'erreur de 0, et cela correspond bien à plus de 2 fois le PIB des USA !)
Donc on a eu une multiplication par 43 du montant des dérivés de crédit en l'espace de 5 ans. Tout cela évidemment sans aucun contrôle ou garde-fou de la part des autorités américaines.
Tant que la situation économique est bonne et que les emprunteurs ne font pas faillite, le système fonctionne (ça a été le cas de 2002 à 2006) et les politiques s'émerveillent de cette « dispersion des risques » et de la nouvelle « sophistication de la finance ».
Mais le jour où beaucoup d'emprunteurs seront en défaut en même temps, les hedge funds ou autres fonds divers devront payer à la place des emprunteurs pour honorer leurs contrats vis à vis des banques.
Et ils ne seront probablement pas en mesure de le faire, vu que :
1) leur métier est de spéculer, pas de jouer le rôle d'un banquier.
2) leur capacité à faire face à cette situation n'est contrôlée par aucune autorité et qu'ils ont pour habitude d'utiliser de gros effets de levier, achetant beaucoup plus d'instruments financiers que ce qu'ils ont réellement en caisse (en empruntant une fois de plus évidemment).
Dès que les hedge funds seront pris en défaut, les grandes banques qui se croyaient assurées contre les faillites des emprunteurs par leurs dérivés de crédit vont « découvrir » que leurs « assureurs » ne peuvent honorer leur contrat...
Le risque crédit ayant été répandu dans tout le système, ce sera alors le début de la chute d'un immense château de cartes impliquant à la fois hedge funds, fonds de pension, grandes banques internationales (y compris des banques européennes lourdement impliquées dans le marché des dérivés de crédit).
Cette chute entraînera en retour (et accélèrera) une profonde récession économique avec un effondrement de la consommation et une nouvelle vague de faillites personnelles. Une bulle de crédit ne disparaît pas sans qu'il y ait de la casse !
Même si les banques françaises sont en principe un peu moins engagées, pensez à avoir une banque solide : Une banque régionale ou nationale peu impliquée dans ces dérivés de crédit, ou une banque d'état comme la banque postale !
Source : tropicalbear.over-blog.com

Une Vidéo du blog reprennant ce concept:


ICI

Les USA à la recherche de prêteurs


http://contreinfo.info/article.php3?id_article=728">Le Lien

Un Apercu :

Si vous commencez à vendre, nous devrons en faire autant

Si les détenteurs étrangers actuels de titres américains commencent à accélérer la liquidation, le système financier des Etats-Unis devra réagir par la vente de ses propres avoirs à l’étranger afin de recueillir des liquidités pour couvrir ces ventes de l’étranger. Là se trouve le réel danger mondial. Cette situation pourrait facilement aboutir à une liquidation mondiale mutuelle et destructive. C’est précisément ce type d’événements qui s’est révélé si destructeur au début des années trente.

Les ordres de remboursement passés d’un pays à l’autre ont abouti à des ventes massives de titres de tous types. Des ventes d’urgence de biens ont suivi, ce qui a conduit à une chute des prix. Au total, de nombreux prêts apparemment fiables et maintes entreprises solides sont tombés en déconfiture. A leur tour, des banques et d’autres bailleurs de fonds ont été atteints et se sont également effondrés.

Marcher au bord du gouffre

L’économie mondiale est comme une automobile roulant entre deux précipices, avec les Etats-Unis au volant. Si le conducteur levait le pied de la pédale d’accélération du mécanisme de crédit, il déclencherait la récession aux Etats-Unis qu’il a tenté si longtemps d’éviter. Si les étrangers retiraient leur argent de l’économie et du système financier des Etats-Unis, le résultat serait identique et le pays ferait face à la récession. Les théories économiques et l’enseignement de l’histoire montrent qu’une telle récession est inévitable. Pour l’empêcher, les Etats-Unis peuvent accélérer l’expansion de leurs crédits et accroître encore le déficit de leur balance commerciale et de leur balance des paiements courants, priant les étrangers de continuer à acheter et à rembourser leur monnaie aux Etats-Unis. C’est ce qui s’est passé depuis que les Etats-Unis ont flirté avec la récession à partir de l’an 2000 et que la Réserve fédérale, dirigée par Greenspan, a abaissé son taux directeur à 1%, accélérant ainsi l’expansion du crédit.

Jouer la baisse du CAC40 sur le PEA !



Le climat macro économique actuel n'est pas vraiment rassurant, il convient de s'interresser aux moyens de jouer la baisse de l'indice à moyen-long terme ou de simplement protéger son portefeuille de la baisse de l'indice à court terme.

Voila un instrument qui permet de jouer un marché baissier sur le PEA !Oui c'est possible !Et meme avec un levier x2!

Il s'agit de 2 fonds alternatifs de la Société Générale Asset Management:ca marche comme pour 1 action sauf que là on achete une quotité (pas de montant mini!) de titres du fond qui sont joués à la baisse.
2 instruments :
B40(levier1) et BX4(levier2)
La DOC

(VIDEO) Vers une récession mondiale ?

Est ce le début d'un écroulement des bourses ?
130% du PIB de dette (privée et public) au moment du krack de 1929.
250% du PIB de dette en février..."nous sommes dans le délire economique"

Avec un endettement record, les Etats-Unis sont au bord d’une crise économique aussi grave que celle de 1929 avec le risque d’entraîner dans leur sillage l’Europe et la Chine. Une analyse du candidat Pierre Larrouturou.

Voici les explications :

mercredi 11 avril 2007

Freewheeling Jim Rogers











Monday, 09 April 2007 00:00 EST

Freewheeling Jim Rogers

Jim Rogers is widely known as one of the most insightful – and irreverent – commodities bulls in the market today. Rogers, who made his (first) fortune as George Soros’ partner in the Quantum Fund, has been championing commodities to investors since at least 2004, when his book “Hot Commodities” laid out the case for a long-term bull market in hard assets.

Rogers, who runs his own index to capture the growth in commodities, argues that the commodities market runs in what might be called “supercycles”; 10-20 year stretches when pent-up demand meets the long lead times required to bring on new supply, sending prices steadily higher. With China and India growing fast, he thinks the current commodities bull market has plenty of room to go..

The editor’s of Hard Assets Investor recently spoke by phone with Rogers, to get his view of the current situation in the commodities market.

HardAssetsInvestor (HAI): With recent fluctuations in the commodities market, are you sticking with your “supercycle” theory? Where are we in the cycle?

Jim Rogers (Rogers): Supercycle is your term, not mine, so I won’t say that. But I will say that we are in a bull market for commodities.

We are in a bull market for commodities because supply and demand got terribly out of whack years ago, and they are still out of whack.

I also wouldn’t call it a theory. Nobody has discovered a gigantic oil field for thirty years. That’s not a theory; that’s a basic fact. In the meantime, demand for oil has been going up for many years. That’s not a theory, either; that’s a simple fact. Likewise, there has been one lead mine open in the world for the past twenty years, and the last lead smelter was built in the U.S. in 1979. I could continue: the number of acres devoting to wheat farming has been declining for 20 years.

Those are simple facts that lead me—and, I think, any rational person—to conclude that we’re in a bull market for commodities that has a ways to go.

HAI: What about the recent pullback?

Rogers: There have been consolidations along the way; there always will be. In the stock bull during the 1980s and 1990s, there were huge corrections that scared the pants off some people. But the people who really knew what was going on, they bought more stock during those consolidations, and they did well. It was the same during the gold bull market in the 1970s. There was a stretch when gold went down every month for two years, and eventually ended down 50-plus percent. Everyone was scared. But then gold turned around and went straight back to $820/ounce, a new high.

That’s how markets work. There will be awesome corrections in the commodities markets during this period of time, and I hope that I’m smart enough to recognize them for what they are.

HAI: The market panicked when China’s stock market fell in February. Was that a blip, or signs of a bubble beginning to burst?

Rogers: Anybody who sold stock in the West or in Japan because China had a 9 percent drop in one day is a little bit nuts. The Chinese market has almost zero percent impact on the rest of the world. Foreigners can’t invest in China, and the Chinese can’t invest here. The idea that what goes on in China’s market matters to us is nuts.

I’m sure that people worry about China’s growth. That’s understandable. The Chinese government is trying to slow down growth. But let’s say that they succeed, and that China’s growth slows from 10 percent GDP growth to 3 percent GDP. That’s still growth. People still need to buy more tires and more eggs.

HAI: The commodities markets have been in deep contango recently. Is that situation permanent, and is it harming the thesis to invest in commodities? Are investors better off in physicals?

Rogers: Some sectors of the market have been in contango, and some have not. I’m not sure I agree with your assertion.

HAI: I was referring specifically to energy.

Rogers: Well, energy is just three or four commodities out of fifty…

Oil and energy have been in contango recently for a variety of reasons, and partly because of the index funds. I’ve seen contango come and go for decades. Usually, when the market gets out of whack, the people who need to buy the oil come along and take advantage of it. If people come along and there’s contango, people will make money off it [presumably, buy buying oil today and storing it to sell in the future]. Likewise, when there’s backwardation. People who need oil will find the best price and the best place to buy oil, and they will do so. They take advantage of the discrepancies and then the discrepancies disappear.

HAI: What are the most pressing issues that commodity investors should understand?

Rogers: They should understand that until somebody brings on a lot of supply, commodities will do well. If people start seeing windmills on every roof and solar panels on every house, then maybe this [commodities boom] is coming to an end. If somebody discovers a gigantic gas field in Berlin, maybe this will start to change. Investors need to watch and see when and if new sources of supply develop.

Bur really, short of worldwide economic collapse, the best place to be is in commodities. There is no shortage of stocks. The world is cranking out new stocks every day. No one is cranking out new lead mines every day. People need to get a basic understanding of supply and demand, and then they’ll figure out what the big picture is, and they will make money.

HAI: Are agricultural commodities a different animal from metals and energy, in that their supply is more elastic. Does that change the analysis there?

Rogers: They are not much more elastic. It takes five years for a coffee tree to mature. If you decide to go into the coffee business today, it might take five or seven years before you come to market. It takes ten years to bring on a new coal mine, but many plantations take a long time, too.

In theory, we can increase our acreage devoted to corn, as America did recently [per the USDA’s perspective plantings report]. But farmers did that at the expense of soybeans and cotton and everything else. It’s not as if the world has created a lot more land. Even when farmers do bring on more acreage, it takes a few years and it costs money and time.

Moreover, when you have acreage lying fallow, it’s always the marginal acreage. When farmers take acreage out of production, they keep the good acreage in production. Doubling the number of acres devoted to corn will not double production. Yes, in theory, you can bring on more corn quickly. But it is at the expense of other things.

HAI: Does active management have a role in the commodities space?

Rogers: The world has demonstrated repeatedly that index investors outperform 80 percent of active managers year after year after year. If you can find a good active manager who can beat the market consistently, invest with her, and introduce me to her, too. But my index fund has been running since August 1998, and it has done 500 percent better than the average CTA over that time.

HAI: Last year, we saw the London Metals Exchange intervene in the nickel markets. With supplies tight for many commodities, will we see that happen again? Will it become more frequent?

Rogers: I suspect it will happen less. The more it happens, the more credibility the exchange loses. With the internet and electronic trading, it’s very easy for a new market to develop. And any exchange where that happens frequently will lose its market.

Written by HardAssetsInvestor.com