jeudi 26 juillet 2007

Le brent de NY (WTIC) proche de son plus haut

Le pétrole pret à entammer un nouveau rally de moyen terme?

Le portif en pleine forme avant mon départ en vacances!

Je ne pourrais pas etre tres présent avant mi octobre,je pars en australie...

Bilan du portif :49,06% en 4 mois :


Correction du CAC40 pendant Aout!

Voila le ton est donné,mieux vaut etre short sur les actions pour le mois avenir!

Cloture des positions sur ALO,UBI,PA,ABCA

ALO: +9,24%
ABCA:+3,9% (-O,7% + 0,33 de dividende)
PA: +34,3%
UBI:+15,5%

Ce qui porte le portefeuille à 49,06%.

Voila il y a du ménage dans le portif !Peut etre le marché est il en train de se retourner pour le mois avenir?
Voir les trades cloturés ICI

mardi 24 juillet 2007

Cloture de la position sur ADP


Voir les étapes du trade : ICI

jeudi 19 juillet 2007

L'économie US - mi-juillet

a) dérivés de crédit
Avec la conjoncture immobilière qui continue de se dégrader, le krach des obligations à risque continue, et concerne à la fois les junk bonds et les obligations intermédiaires.
Quelques graphiques pour comprendre :
Indice des fonds obligataires BBB-
bbb.jpg
Indices des fonds obligataires A
Indices et graphiques que vous pouvez suivre quotidiennement sur le site markit.com
b) immobilier
Les chiffres de juin sont parus et ils ne sont pas bons avec une baisse des permis de construire de 7,5% par rapport à mai (données ajustées des variations saisonnières) et de 25% par rapport à juin 2006.
Les saisies immobilières sont en léger repli en juin par rapport à mai, mais restent 86% au dessus de leur niveau de juin 2006. Source : realtytrac / washington post
Un nouveau pic de saisies est attendu pour la fin 2007, associé à une vague de « réajustements » de mensualités sur des prêts hypothécaires « exotiques », dont la période initiale de « faibles mensualités » initiale arrive à échéance.
Les stocks de maisons à vendre ont encore augmenté en mai à 8,9 mois, et les données de juin seront disponibles le 25 juillet.
Enfin l’indice de confiance du NAHB a également poursuivi son déclin à 24 pts, au plus bas depuis 1991.
Vous pourrez consulter le graphique correspondant ici :

Ces éléments (permis de construire en baisse, stocks en hausse, saisies restant à un niveau très élevé) montrent que la récession dans le secteur immobilier n'en est qu'à ses débuts.
c) consommation / économie générale.
Pour le moment les déboires du secteur immobilier ne semblent pas entamer la confiance des consommateurs et des investisseurs, même si les ventes au détail donnent quelques signes de faiblesse (-2,9% pour le secteur automobile).
Les consommateurs ont continué plus que jamais à taper dans leur épargne et à emprunter en mai (les dépenses ayant dépassé les revenus de 139 millards de $ en rythme annualisé (données du BEA).
Coté marché et investisseurs, rien ne semble entamer pour le moment l’optimisme, seuls 6% des investisseurs croyant en la possibilité d’une récession selon cette enquête (les tenants de la déflation dont je suis étant encore plus rares !), et la chute des permis de construire et les déboires sur les dérivés de crédit et obligations à risque n’ont découragé pratiquement personne, signe que les liquidités restent abondantes.
On notera que comme d’habitude depuis quelques années, les marchés restent assez bien corrélés : actions, pétrole, marchés étrangers, euro, or et métaux…tout monte ensemble.
Quand le retournement interviendra (probablement cet automne), il en sera de même, tout baissera ensemble aussi…avis à ceux qui pensent trouver un refuge dans l’or, les matières premières et le pétrole !

Par Loic Abadie (tropicalbear.over-blog.com)

Le dernier Action Future (n°24) est disponible

Le numéro 24 du magazine Action Future est actuellement disponible en kiosque en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et au Québec.

Pour savoir où trouver Action Future près de chez vous, consultez le site www.trouverlapresse.com

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Produits financiers - page 6
La nouvelle classification des warrants et certificats
Put, Call, Autocall, Cappé,Protect, Sprint, Twinwin, Airbag, Bonus, Power,Turbo, 100%, comment s’y retrouver ?...
Zone d'investissement - page 12
Investir sur les marchés russes et en Russie
La Russie est réellement un pays à part, et la seule chose qui la rapproche de la Chine, de l’Inde ou du Brésil, du point de vue économique, c’est évidemment son énorme...
Analyse graphique - page 20
Les divergences technique
Les divergences occupent une place à part dans les outils techniques dont disposent les analystes pour étudier les cours de Bourse...
Analyse technique - page 26
Combien d'indicateurs utiliser en trading ?
Il est assez frappant de constater que les traders professionnels qui utilisent l'analyse technique dans leurs prises de décision, n'emploient bien souvent...
Analyse technique - page 32
L'indicateur OPT (Oscillateur Prix Tendance)
Un investisseur en Bourse doit dans la mesure du possible s'interroger sur le niveau de prix auquel il peut acheter une action, d'autant plus que les particuliers...
L'univers de la gestion professionnelle - page 36
Les mines d'or : entretien avec Jean-Philippe Roos
Avec un parcours professionnel entièrement dévolu à la gestion sur métaux et principalement sur l'or, Jean-Philippe Roos, analyste des matières premières...
Secteur d'investissement - page 44
Le secteur du luxe
Le marché du luxe est entré dans un nouveau cycle de croissance soutenue comme le confirment les excellentes performances des grands groupes de luxe au...
Approches d'investissement - page 46
Le Trading sur Penny Stocks : entretien avec Peter Leeds
Peter Leeds est un trader professionnel spécialiste des Penny Stocks. Reconnu mondialement et sollicité par les médias spécialisés aux États-Unis, il édite l’une...

1ere target sur UBI touchée

On ferme la position sur le Turbo Call 1236D à 4,2 avec +60% de gain

vendredi 13 juillet 2007

China 2007 vs. NASDAQ 2000

"Matching these peaks this way, a chart of the SSEC from 2005 until today corresponds with the NASDAQ from mid-September 1997 to mid-April 2000. This provides a trading-day-by-trading-day comparison of how the SSEC mania is matching up to the NASDAQ mania. Just as suspected based on trading news out of China, the SSEC’s progress over the last 18 months matches the NASDAQ mania’s final 18 months remarkably well."
"Incredibly this perspective reveals that the SSEC’s mania ascent is not only comparable to the NASDAQ’s, but it is considerably more extreme!"



"Why is this interesting? In stock-market history, popular manias usually do
n’t ignite rapidly. The NASDAQ mania capped a monster 17-year secular bull that launched way back in 1982. China’s bull, on the other hand, actually began in mid-2005. Before that its stock markets had been trending lower on balance since mid-2001. To see a market go from a secular bear low to a mania in just two years is extraordinary."

(Exellent) Le marché pétrolier face à un mur

« Si la production n’augmente pas en Irak de manière exponentielle d’ici à 2015, nous avons un très gros problème, même si l’Arabie saoudite respecte ses engagements. Les chiffres sont très simples, il n’y a pas besoin d’être un expert. Il suffit de savoir faire une soustraction. La Chine va croître très vite, l’Inde aussi, et ce que projette l’Arabie saoudite, les 3 mbj en plus, ne suffira même pas pour répondre à la hausse de la demande chinoise. » Fatih Birol, expert de l’AIE, souligne le rôle clé des réserves irakiennes pour retarder l’apparition d’un marché de pénurie. Le ministre de la défense australien vient de l’avouer à demi-mots en déclarant au sujet du pétrole irakien « nous devons bien considérer ce qui arriverait en cas de retrait prématuré des troupes en Irak. » La guerre qui ravage ce pays a pour enjeu la maitrise par l’occident d’une ressource pétrolière devenant insuffisante et qui sera sous peu âprement disputée par l’Asie.

Sans l’or noir irakien, le marché pétrolier fera face à un "mur" d’ici à 2015

Entretien avec Fatih Birol, Directeur des études économique de l’Agence Internationale de l’Energie, Le Monde, 26 juin 2007

En septembre 2005, dans les colonnes du Monde, vous lanciez cet avertissement aux pays consommateurs d’or noir : "Sortez du pétrole".

Avez-vous le sentiment d’avoir été entendu ?

Fatih Birol. Chaque jour, le marché pétrolier devient plus difficile, à cause de la vitesse de la croissance de la demande et de la concentration de la production dans un très petit nombre de pays. Depuis 2005, la hausse du prix du baril s’est confirmée : le prix actuel, proche de 70 dollars, est un signal important pour les grands pays consommateurs.

L’économie a accepté quasiment sans difficulté cette augmentation du prix du baril.

Vous avez raison, l’économie riche l’a acceptée. Mais le monde ne s’arrête pas aux pays riches. L’Afrique est en grande difficulté. La dette se creuse pour acheter le pétrole. Pour les générations futures, il y a là quelque chose de grave. Mais la facture énergétique et les déficits se creusent aussi aux Etats-Unis, par exemple. Les Etats-Unis et l’Union européenne tentent d’utiliser le pétrole beaucoup plus efficacement, de façon à réduire la croissance de la demande de pétrole. Donc il y a bien eu une réaction de la part des pays consommateurs.

Cette réaction est-elle à la mesure des dangers que vous présagez ?

La sortie du pétrole monte peu à peu dans l’agenda des pays de l’OCDE. Mais il faut souligner qu’une grosse part de la hausse de la demande vient de la Chine et, dans une moindre mesure, de l’Inde. La Chine compte pour l’instant 70 voitures pour mille habitants, contre 680 en Europe et 860 aux Etats-Unis. Si les Chinois veulent rattraper le niveau d’équipement des nations occidentales, que va-t-il se passer ?

Les capacités de production existent-elles pour répondre à une telle augmentation de la demande ?

D’ici à 2015, le marché et l’industrie du pétrole vont être sévèrement mis à l’épreuve. D’ici cinq à dix ans, la production pétrolière hors-OPEP va atteindre un maximum avant de commencer à décliner, faute de réserves suffisantes. Il y a chaque jour de nouvelles preuves de ce fait. Au même moment aura lieu le pic de la phase d’expansion économique de la Chine. Les deux événements vont coïncider : l’explosion de la croissance de la demande chinoise, et la chute de la production hors pays de l’OPEP. Notre système pétrolier sera-t-il capable de répondre à ce défi, c’est la question.

Les dirigeants chinois ont-ils la volonté et la capacité de freiner leur demande de pétrole ?

Cette volonté existe. Mettre en place une politique énergétique radicale est plus facile en Chine que dans un pays ayant un régime politique, disons, différent. D’un autre côté, les Chinois désirent profiter du style de vie occidental. Un Chinois se dit : "si j’ai l’argent, pourquoi je n’achèterais pas une voiture ?"

Je pense que le gouvernement chinois ne pourra pas faire mieux que freiner l’accélération : il y aura toujours une très forte croissance de la demande de pétrole, quoi qu’il arrive. L’industrie du pétrole doit tenir compte de ce fait et prendre les mesures nécessaires.

Peut-on prévoir quel sera le rythme de cette croissance ?

C’est une grande inconnue : quel est le potentiel de croissance des Chinois pour les dix prochaines années : 6 % par an, 7 %, 10 % ? Cette différence de quelques points aura des implications très différentes dans le monde.

Les biocarburants ne constituent-ils pas une réponse à ce défi ?

Encore une fois, il faut regarder les chiffres, plutôt qu’écouter la rhétorique. Beaucoup de gouvernements encouragent la consommation de carburants agricoles, notamment en Europe, au Japon et aux Etats-Unis. Certaines de ces politiques ne sont pas fondées sur une rationalité économique solide : les biocarburants resteront très chers à produire. Mais même si ces politiques aboutissent, nous pensons que la part des biocarburants en 2030 sera de seulement 7 % de l’ensemble de la production mondiale de carburants.

Pour atteindre ces 7 %, il faudra une surface agricole équivalente à la superficie de l’Australie, plus celles de la Corée, du Japon et de la Nouvelle-Zélande...

Cette concurrence avec la surface consacrée à l’agriculture traditionnelle risque d’avoir des conséquences sur le prix des récoltes.

Oui, c’est déjà le cas, et ce n’est pas bon. Et puis il y a aussi des difficultés liées à l’environnement : de plus en plus d’études prouvent que les biocarburants ne réduisent pas automatiquement les émissions de gaz à effet de serre, comparés au pétrole. C’est aussi un gros souci. Donc pour ces raisons à la fois économiques et environnementales, 7 % de la production totale de carburants est un chiffre très, très optimiste. Les carburants agricoles ne remplaceront jamais le pétrole de l’OPEP, comme certains l’espèrent. Leur contribution restera mineure.

Quel peut-être l’apport des nouveaux gisements en Afrique ?

Ce que l’on attend de l’Afrique n’a rien de révolutionnaire : quelques centaines de milliers de barils par jour supplémentaires ici ou là en Afrique de l’Ouest. Cela ne changera pas fondamentalement les choses.

Alors, d’où peuvent venir les nouvelles capacités de production ?

Les deux seuls pays qui peuvent vraiment changer le cours du jeu sont l’Arabie saoudite et l’Irak. Ils peuvent amener sur le marché un volume de brut supplémentaire significatif, s’ils le souhaitent. Mais à quelles conditions ? Il y a là aussi un énorme point d’interrogation. Ici l’inconnue, ce sont les chiffres sur les réserves.

Y a-t-il des raisons de s’attendre à des mauvaises surprises de ce côté-là ?

Je crois que le gouvernement saoudien parle de 230 milliards de barils de réserves. Je n’ai pas de raison officielle de ne pas y croire. Cependant l’Arabie saoudite de même que les autres pays producteurs et les firmes internationales devraient être plus transparents dans la présentation de leurs chiffres. Car le pétrole est un bien très crucial pour nous tous, et notre droit est de savoir, selon des standards internationaux, combien de pétrole il nous reste.

Y a-t-il un risque à court terme ?

On se fonde sur l’hypothèse d’un taux moyen de déclin de la production des champs pétroliers existants de 8 % par an. C’est déjà beaucoup : pour un dollar investi afin d’augmenter les extractions, il faut investir trois dollars pour compenser ce déclin. Mais que se passerait-il si, tout comptes faits, le taux de déclin était de 9 % ? La quantité supplémentaire de pétrole qu’il faudrait trouver pour compenser la différence est égale à la hausse de la consommation de pétrole des pays de l’OCDE prévue d’ici à 2020.

L’Arabie saoudite reconnaît un déclin rapide de plusieurs de ses principaux champs...

Je peux confirmer que l’Arabie saoudite est capable d’atteindre une capacité de production de 15 millions de barils par jour (mb/j) d’ici à 2015, contre 12 mb/j aujourd’hui, conformément à l’engagement du ministre saoudien du pétrole, Ali Al-Nouaïmi. Or ces 3 mbj supplémentaires, c’est à peu près tout ce qu’on peut attendre pour faire face à la hausse prévue de la demande mondiale de pétrole [cette demande est aujourd’hui de 83 mb/j].

Et l’Irak ?

Si la production n’augmente pas en Irak de manière exponentielle d’ici à 2015, nous avons un très gros problème, même si l’Arabie saoudite respecte ses engagements. Les chiffres sont très simples, il n’y a pas besoin d’être un expert. Il suffit de savoir faire une soustraction. La Chine va croître très vite, l’Inde aussi, et ce que projette l’Arabie saoudite, les 3 mbj en plus, ne suffira même pas pour répondre à la hausse de la demande chinoise.

Mais, vu la situation actuelle en Irak, il est très improbable que ce pays arrive à sa capacité optimale de production juste comme ça !

Si cette situation s’améliorait radicalement, combien de temps faudrait-il pour que l’industrie pétrolière irakienne atteigne sa capacité optimale ?

Les officiels irakiens parlent de 3 à 5 ans. Ils savent mieux que moi. Même si ce qu’ils disent est exact, et que tout se passe bien en Irak, ce sera de toute façon un long processus.

Donc je le répète, l’industrie du pétrole fera face à un test très sérieux d’ici à 2015 : avec le déclin de la production hors-OPEP et le pic de croissance de la Chine, le fossé entre offre et demande va s’élargir de façon significative.

Que deviennent les grandes compagnies pétrolières privées dans ce nouveau jeu qui, d’après vous, sera de plus en plus dominé par le cartel des pays producteurs ?

Ces "majors" [Exxon, Chevron-Texaco, Shell, BP et Total] vont être en difficulté. Elles n’auront plus accès aux nouvelles capacités de production. Ils doivent redéfinir leurs stratégies, sinon s’ils restent concentrés sur le pétrole, ils devront se contenter de marchés de niches.

Vous dites qu’ils ne ne resteront pas des "majors" bien longtemps ?

C’est ce que je dis. Malgré la forte hausse du prix du baril, qui leur permettait d’investir, les "majors" n’ont pas pu reconstituer leurs réserves !

Donc si les choses ne s’améliorent pas en Irak...

... il y a un mur, un grand test devant nous, si les puissances occidentales et aussi la Chine et l’Inde ne révisent par leur politique énergétique de façon substantielle, en taxant plus le pétrole, en recherchant plus d’efficacité énergétique.

On n’en prend pas vraiment le chemin. La consommation mondiale de pétrole croît de plus en plus vite.

Malheureusement, il y a beaucoup de paroles, mais peu d’actes. J’espère vraiment que les nations consommatrices vont comprendre la gravité de la situation, et mettre en place des politiques très fortes et radicales pour ralentir la hausse de la demande de pétrole.

Une telle démarche jouerait en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, une lutte à l’issue encore très incertaine...

Je crois qu’il y a bien des façons de combattre le réchauffement climatique. Mais il faut être très clair : si vous voulez résoudre le problème du réchauffement, c’est impossible de le faire sans l’Inde et surtout sans la Chine, qui vient de devenir le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. La Chine est la clé.

A eux seuls, d’ici à 2030, les Chinois pourraient émettre plus de deux fois plus de gaz carbonique que l’ensemble des pays de l’OCDE . Cela n’a aucun sens de prendre des mesures si la Chine ne participe pas.

Un exemple : l’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de 20 % d’ici à 2020. Certains disent que c’est réaliste, d’autres disent que ça ne l’est pas. Mais la question n’est pas là. Au rythme actuel, la Chine n’aura besoin que de un an et demi pour émettre les 20 % d’émissions que l’Europe se dit prête à économiser !

Vous rencontrez des hauts responsables chinois. Le climat est-il une préoccupation majeure pour eux ?

La première préoccupation des dirigeants chinois, c’est la croissance et l’efficacité économique. Bien sûr, ils se penchent sur les problèmes d’environnement, mais ce sont les problèmes locaux qui les préoccupent le plus. La pollution de l’air des villes est à leurs yeux plus importante que le changement climatique.

Cela dit, ils prennent le réchauffement très au sérieux, mais je pense que le premier pas doit être fait par les pays occidentaux, qui devront offrir leur assistance et donner de bonnes raisons à la Chine pour qu’elle s’associe au combat.

Propos recueillis par Matthieu Auzanneau


Publication originale Le Monde

Le pic pétrolier ? c’est maintenant, dit l’AIE

Alors, le pic, c’est pour quand ? Entre les pétroliers qui prévoient 20 ou 30 ans de ressources disponibles, et les experts comme Campbell qui affirment qu’il a déjà lieu, voici l’Agence Internationale de l’Energie qui prévoit que l’offre va s’effondrer face à la demande d’ici cinq ans.

World will face oil crunch ‘in five years’

Financial Times, 9 juillet 2007, via De Defensa

(...) »The IEA said that supply was falling faster than expected in mature areas, such as the North Sea or Mexico, while projects in new provinces such as the Russian Far East, faced long delays. Meanwhile consumption is accelerating on strong economic growth in emerging countries.

»The problem is exacerbated by the fact that supply from non-members of the Organisation of the Petroleum Exporting Countries will increase at an annual pace of 1 per cent, or less than half the rate of the demand rise.

»The widening gap between rising consumption and lagging non-Opec supply will force Opec to sharply increase its production in the next five years.

»Lawrence Eagles, head of the IEA’s oil market division, told the Financial Times : “If we get to the point were there is insufficient supply, the only way to balance the market will be through higher prices and a drop in demand.” »

IEA - global ’oil supply crunch’ looming

Energy Digital, 10 juillet 2007

The world is facing an oil supply ‘crunch’ within five years as global oil demand outstrips supply, the International Energy Agency (IEA) has warned.

In its Medium-Term Oil Market Report, the IEA, which advises 26 industrialised countries, said demand will rise by an average 2.2 percent a year between 2007 and 2012, up from a previous medium-term forecast of 2 percent.

The resultant world oil supply “crunch” will force up prices to record levels and increase the west’s dependence on oil cartel Opec, the IEA said.

The agency said that “oil looks extremely tight in five years time” and there are “prospects of even tighter natural gas markets at the turn of the decade”.

The IEA said that supply was falling faster than expected in mature areas, such as the North Sea or Mexico, while projects in new provinces such as the Russian Far East, faced long delays.

Consumption in emerging countries is accelerating on strong economic growth

At the same time, supply from non-members of the Organisation of the Petroleum Exporting Countries will increase at less than half the rate of the demand rise, at an annual rate of one percent.

The IEA also predicts that UK oil production is set to suffer a dramatic decline from today’s 1.7 million barrels a day to just 1 million b/d in 2012.

The IEA Medium Term Oil Market Report came as oil is approaching last year’s record high. Brent crude oil on Monday rose 72 cents to a 11-month high of $76.34 a barrel.


Publication originale Energy Digital,FT

Le crash des obligations à risque

Par Loic Abadie

Le principal évènement économique intervenu au cours du dernier mois est sans aucun doute le crash en cours sur le marché des obligations à risque :
La perception du risque associé au crédit hypothécaire et aux prêts immobiliers à risque a radicalement changé depuis un mois, à la suite de plusieurs choses
- La poursuite de la dégradation du marché immobilier avec une accumulation de stocks de biens invendus.
- Les déboires survenus à deux hedge funds spécialisés dans les obligations à risque, gérés par la firme bear sterns.
Article de CNN
Article (récent) de moneyweek

- Et le dernier problème en date qui a fait baisser les marchés hier : la décision prise par l'agence de notation standards & poors de dégrader les notations de 612 fonds obligataires spécialisés dans le credit hypothécaire :
Source :
business times.
Conséquence immédiates : la valeurs des actifs composés d'obligations à risque (basées sur les prêts immobiliers) a fortement chuté au cours du dernier mois :
L'indice du secteur BBB- (obligations de basse qualité) a chuté de près de 50%, mais même le secteur des obligations de qualité moyenne (catégorie A) est touché avec une baisse de plus de 20%.
Un lien utile pour suivre les indices et graphiques de différentes catégories d'obligations

Dans le même temps, l'indice NAIG 50 des dérivés de crédit a bondi de 36 pts de base à 47 pts de base (hausse de près de 30%). Cet indice mesure en quelque sorte la prime de risque exigée par les opérateurs sur les dérivés de crédits (plus elle est élevée, plus la crainte de défauts d'emprunteurs est forte.
Autre lien pour suivre l'indice NAIG 50 des dérivés de crédit.

Un cercle vicieux semble donc bien s'être enclenché :
1) la chute du marché immobilier entraîne des défaillances de plus en plus nombreuses d'emprunteurs.
2) Ces défaillances entraînent une crainte chez les prêteurs et investisseurs qui voient la valeurs de marché de leurs obligations chuter rapidement et exigent des taux d'intérêts plus élevés : Il y a une restriction du crédit.
3) Les candidats à l'achat se font moins nombreux à cause de la restriction des conditions de crédit, alors que les biens à vendre s'accumulent à cause des saisies hypothécaires, ce qui renforce la chute de l'immobilier...le mouvement n'en est qu'à ses débuts !

EUR/USD la hausse se poursuit target 1,4570

Ptite maj des graphs des positions en cours

ICI!

Ou va le CAC40?

On le saura bientot, pour le moment on est haussier à CT MT et LT:

mercredi 11 juillet 2007

COI au comptant OUT -5,41%

Achat 20%
Sortie de la phase 1 de weinstein en decembre 2006,hier et aujourd hui le break s'accompagne de volume,de plus il y a une grosse accumulation sur le titre:
ACHAT :17,18
STOP:autour de 16,30

Mon stop a sauté à 16,25 euros:

UBI au SRD : OUT 1er target (+60%),OUT 2eme target +15,55%

ACHAT 50%


Achat :40,07
Stop:sous 38
Target:43,5 et 46,3 s'il y a du volume

Certificat :achat 10 % d'un Turbo Call 1236D à 2,59 le 11 juillet, target à 4,16 (soit UBI à 43,5).

Les bulls arrivent(beau volume):

OUT sur 1ere target,on ferme la position sur le Turbo Call 1236D à 4,2 avec +60% de gain:

Il y a une bonne participation sur le titre, on vise donc la 2eme target pour fermer la position au srd.

On sort de notre position SRD avec +15,55% de gain :