lundi 24 novembre 2008

Shanghai Composite, le leader à suivre

Le Shanghai Composite est le marché à suivre pour timer le prochain retournement des bourses. L'activité des volumes sur cet indice est très révélatrice des phases d'accumulation et de distribution.

Les perspectives de croissance du continent asiatique place cette zone d'investissement dans la ligne de mire des gros fonds américains. En effet cette place financière regorge d'actions dont les potentiels de croissance sont phénoménaux. Je suis persuadé que le prochain Apple ou Yahoo sera une entreprise asiatique.Quoi qu'il en soit, l'analyse technique de cet indice leader nous donne de précieux reperes pour timer un rebond voire retournement de marché.


Vue Moyen-Long Terme
(cliquer pour agrandir)

Sur le moyen terme, l'indice test actuellement le haut de son canal baissier après avoir encaissé une chute de plus de 12 mois. Le trend est toujours bearish tant que la résistance à 2050 n'est pas cassée sur volume.

Vue Court Terme
(cliquer pour agrandir)


A court terme, le marché consolide dans un potentiel drapeau et une baisse des volumes dans la figure laisse présentir l'entrée d'acheteurs sur ce marché. Une cassure de la resistance à 2050 sur de nouveaux records de volume constituerait un fort signal de retournement de marché.

A suivre...

vendredi 21 novembre 2008

1873, la véritable grande dépression



20 novembre 2008
La référence en matière de crise est aujourd’hui fournie par 1929. L’historien Scott Reynolds Nelson, dont la mémoire est par nature plus longue que celle des médias, nous rappelle le précédent de 1873, qui pour lui est l’archétype de la grande dépression née d’une bulle de crédit, et dans laquelle il voit de nombreux parallèles avec la situation actuelle. Reynolds met également en garde contre les conséquences de ces crises dévastatrices. A l’époque, la recherche de boucs émissaires avait provoqué une recrudescence de l’antisémitisme et allumé des pogroms en Europe de l’est.

La dépression de 1929 n’est pas le bon modèle pour la crise économique actuelle

Par Scott Reynolds Nelson, The Chronicle, 17 octobre 2008

En tant qu’historien du 19ème siècle, j’ai lu mon journal avec un certain effroi. Alors que de nombreux commentateurs de la crise actuelle des prêts des banques ont fait un parallèle avec la Grande Dépression de 1929, cette comparaison n’est pas particulièrement adaptée. Il y a deux ans, j’ai commencé une recherche sur la Panique de 1873, un évènement qui concerne mes collègues en histoire des affaires et du travail, mais sans doute ignoré de toute autre personne. Mais en tournant la manivelle du lecteur de microfilms, me parvenaient d’étranges échos des événements récents.

J’ai des doutes quand les commentateurs évoquent 1929. Selon la plupart des historiens et économistes, cette dépression était plus liée aux stocks énormes des usines, un krach de la bourse et une incapacité de l’Allemagne à payer ses dettes de guerre, ce qui l’a conduit à une forte pression sur les réserves d’or Britanniques. Aucun de ces facteurs n’est réellement un problème actuellement. Les industries actuelles ont des moyens de contrôle très sophistiqués pour adapter la production quand la consommation baisse ; notre milieu boursier a suivi les problèmes bancaires qui ont émergé il y a plus d’un an, et il n’y a pas de problème international avec les réserves d’or, tout simplement parce que les prêts des banques ne dépendent plus de ces réserves.

En fait, les déboires économiques actuels ressemblent un peu à ce que ma grand-mère de 96 ans appelle “La véritable Grande Dépression“. Elle comptait les pennies dans les années 1930, mais elle disait que c’était moins terrible que pendant la grande dépression que ses grands-parents avaient traversée. Ce krach a eu lieu en 1873 et dura plus de quatre ans. Il ressemble davantage à notre crise actuelle.

Les problèmes ont commencé vers 1870, d’abord en Europe. Dans l’Empire Austro-Hongrois, fondé en 1867, dans les états unifiés autour de la Prusse et de l’empire Germanique et en France, les empereurs ont crée de nouvelles institutions qui émettaient des prêts pour des constructions privées ou municipales, particulièrement dans les capitales comme Vienne, Berlin et Paris. Ces prêts étaient plus faciles à obtenir qu’avant, et il s’en suivit un boum immobilier. La valeur des terrains grimpa indéfiniment ; les emprunteurs souscrivaient voracement de plus en plus d’emprunts, en les garantissant par des maisons à moitié construites ou pas encore ! Les endroits les plus admirables aujourd’hui dans ces trois villes sont situés dans des édifices construits au cours de cette soi-disant période fondatrice.

Mais les fondamentaux économiques étaient mal assurés. Les exportateurs de blé de Russie ou d’Europe Centrale ont du faire face à une nouvelle concurrence internationale qui a cassé les prix. La version du 19ème siècle des containers de produits “made in China” et expédiés à Wal-Mart consistait en légumes des fermiers du Middle-West américain. Ils utilisaient déjà les silos à grain, les tapis roulants, et d’énormes bateaux à vapeur pour exporter des trains entiers de blé. L’Angleterre, le plus grand importateur de blé, se convertit à ce blé bon marché assez rapidement vers 1871. Vers 1872 le kérosène et l’alimentation industrielle montaient en flèche au coeur de l’Amérique, dévalorisant la graine de colza, la farine et la viande de boeuf. Le krach eut lieu en Europe Centrale en mai 1873, quand il devint clair que les prévisions régionales pour une croissance économique continue étaient trop optimistes. Les Européens durent faire face à ce qu’ils appelèrent l’Invasion Commerciale Américaine. Un nouveau super pouvoir industriel était né, dont les bas coûts prenaient à la gorge le commerce européen et le style de vie européen.

Alors que les banques continentales s’écroulaient, les banques britanniques retirèrent leurs capitaux, faute de savoir quelles étaient les institutions les plus impliquées dans la crise des prêts. Le taux des emprunts inter-bancaires atteint des sommets. Cette crise bancaire atteint les Etats-Unis à l’automne 1873. Les compagnies de chemin de fer s’écroulèrent les premières. Elles avaient élaboré des instruments financiers qui promettaient un taux fixe sans que soit clair pour grand monde ce qui était garanti aux investisseurs en cas de faillite (réponse : rien). Les bons s’étaient bien vendus au début, mais ils ont chuté après 1871 quand les investisseurs se sont mis à douter de leur valeur, les prix ont baissé et beaucoup de compagnies de chemin de fer ont pris des prêts bancaires à court terme pour continuer à poser des rails. Ensuite les taux des prêts à court terme montèrent en flèche à travers l’Atlantique en 1873, les compagnies de chemin de fer furent en difficulté. Quand Jay Cooke, financier des chemins de fer, fut incapable de payer ses dettes, la Bourse s’écroula en septembre, provoquant la fermeture de centaines de banques durant les trois années suivantes. La panique continua pendant plus de quatre ans aux Etats-Unis et près de six ans en Europe.

Les effets à long terme de la panique de 1873 étaient pervers. Pour les plus grandes firmes industrielles des Etats-Unis - celles qui avaient des contrats garantis et la possibilité de passer des marchés à prix réduits avec les compagnies de chemins de fer - ces années de panique valaient de l’or. Andrew Carnegie, Cyrus McCormick et John D. Rockefeller avaient assez de capitaux en réserve pour financer leur propre croissance continue. Pour de plus petites entreprises, qui comptaient sur une demande saisonnière et sur des capitaux extérieurs, la situation devint terrible. Les réserves de capital s’asséchèrent et les industries aussi. Carnegie et Rockefeller rachetèrent leurs concurrents à prix cassés. L’Age d’or des Etats-Unis avait commencé en ce qui concerne la concentration industrielle.

Comme la panique s’accentuait, les Américains ordinaires souffrirent terriblement. Un fabricant de cigare, Samuel Gompers, qui était jeune en 1873 se souvint plus tard qu’avec la panique, "l’organisation économique s’écroula avec des accents de cataclysme primitif ». Entre 1873 et 1877, de nombreuses petites entreprises et ateliers mirent la clé sous la porte, des dizaines et des centaines de travailleurs, dont beaucoup d’anciens soldats de la Guerre Civile, devinrent des temporaires. Les termes de "tramp" (vagabond) et "bum" (clochard), tous deux des références aux anciens soldats, devinrent courants dans la langue américaine. Les listes de l’aide sociale explosèrent dans les villes principales, avec un taux de chômage à 25% (100 000 travailleurs) rien qu’à New York City.

Les chômeurs manifestèrent à Boston, Chicago, et New York pendant l’hiver 1873-74, demandant l’ouverture de chantiers publics. A Tompkins Square - New-York - en 1874, la police attaqua la foule avec des gourdins et frappa des milliers d’hommes et de femmes. La panique fut suivie par les grèves les plus violentes de l’histoire de l’Amérique, y compris le groupe secret de travailleurs connu sous le nom de Molly Maguire dans les mines de charbon de Pennsylvanie en 1875, quand des travailleurs masqués échangèrent des coups de feu avec la "Coal and Iron Police," une force privée missionnée par l’Etat. Une grève du chemin de fer à l’échelle des Etats-Unis suivit en 1877, au cours de laquelle la foule détruisit des nœuds ferroviaires à Pittsburgh, Chicago, et Cumberland, Md.

En Europe Centrale et Orientale, les temps étaient de plus en plus difficiles. Beaucoup d’analystes politiques ont rejeté la responsabilité de la crise à la fois sur les banques internationales et sur les Juifs. Les leaders de la politique nationaliste (ou agents du tsar Russe) ont adopté une nouvelle forme sophistiquée d’antisémitisme qui fit école auprès des milliers de gens qui avaient perdu leurs moyens de subsistance pendant la panique. Des pogroms anti-Juifs s’en suivirent dans les années 1880, surtout en Russie et en Ukraine. Petites et grandes communautés avaient trouvé un bouc émissaire : les étrangers dans leur propre milieu.

Je suis troublé par les échos du passé dans les problèmes actuels de prêts immobiliers. Après 2001, des prêts furent accordés aux primo acquéreurs qui signèrent pour des taux variables qu’ils ne pourraient vraisemblablement jamais payer, même dans le meilleur des cas. Les spéculateurs de l’immobilier, espérant récupérer facilement les propriétés, se déchainèrent, en supposant que les prix des maisons n’arrêteraient pas de grimper. Ces dettes furent titrisées sous forme de titres complexes pour les compagnies de crédit et d’autres banques d’affaires, puis vendues à d’autres banques ; inquiètes pour la stabilité de ces titres, les banques ont acheté une espèce de police d’assurance appelée « credit-derivative swap », dont les gérants se figuraient qu’elle protégerait leurs investissements. Plus de deux millions de demandes de saisies - notifications de non-paiement, de ventes aux enchères ou de saisies par les banques furent recensées en 2007. Depuis, des milliards de dollars furent déjà investis dans ce marché dérivé des crédits. Est-ce que ces nouveaux instruments financiers étaient assez résistants pour couvrir tout le risque ? (réponse : non) . Comme en 1873, une pyramide financière complexe reposent sur la tête d’une épingle. Les banques accumulent du cash. Les banques qui accumulent du cash ne font pas de prêts à court terme. Les grandes et petites entreprises courent un risque de mort faute de crédits à court terme pour acheter les matières premières, expédier leurs produits et entreposer les stocks.

S’il y a des leçons à tirer de 1873, elles sont différentes de celles de 1929. Surtout, quand les banques périclitent à Wall Street, elles arrêtent toute l’activité ailleurs et ce pour très longtemps. La laborieuse remise en route des banques aux Etats-Unis et en Europe créa un chômage généralisé. Les syndicats (illégaux presque partout auparavant) se développèrent mais furent enrayés par les institutions centrales qui apprirent à agir à la limite de la loi. En Europe, les politiciens prirent les Juifs comme boucs émissaires, à la lisière des problèmes économiques. (D’autre part les Américains s’en prenaient surtout à eux-mêmes ; beaucoup se mirent à adopter ce qu’on appela plus tard la religion fondamentaliste.)

Les gagnants de cette panique , une fois sortis d’affaire, pourraient être les firmes - financières ou autres - qui ont des réserves de cash substantielles. On pourrait voir à l’horizon une consolidation importante des entreprises, ainsi qu’une réponse nationaliste avec des fortes barrières douanières, un déclin du commerce international, et la prise des immigrants comme boucs émissaires pour l’accès aux rares emplois. L’échec des discussions de l’OMC en Juillet, commencées à Doha il y a sept ans, suggère l’arrivée d’une nouvelle vague de protectionnisme.

Enfin, la Panique de 1873 a montré que le centre de gravité du crédit mondial s’était déplacé vers l’ouest - d’Europe Centrale vers les Etats-Unis. La panique actuelle suggère un nouveau déplacement - des Etats-Unis vers la Chine et l’Inde. Je ne me risquerai pas à des prévisions au-delà. J’ai encore un microfilm à lire.

Scott Reynolds Nelson est professeur d’ histoire au College William and Mary. Parmi ses livres on compte : Steel Drivin’ Man : John Henry, the Untold Story of an American legend (Oxford University Press, 2006).

jeudi 20 novembre 2008

1ere tentative de rally avortée (nasdaq 100)

Dans ma précédente analyse du nasdaq 100 j'avais présenté un 1er signal d'accumulation sur l'indice nécessitant d'autres journées haussieres sur gros volumes pour completer une 1ere séquence d'accumulation.

La séance d'hier a annulé ce 1er signal avec un nouveau plus bas sur l'ensemble des indices US

(cliquer pour agrandir)

Le prochain support est défini à 950. Seule la réintégration des 1150 retarderait la chute.


Quelques stats

Sur 6987 actions de la cote US, hier

-> 0.19% nouveaux plus hauts (majorés par les pro shares qui répliquent les indices à l'inverse)

-> 3.85% des actions évoluent au dessus de la MM 200 !

-> 1.77% des actions évoluent au dessus de la MM 200 & 50

Les conditions de marché sont juste horribles pour les longs, mais le marché chinois commence à donner des signaux positifs de retournement.

A suivre...

mardi 18 novembre 2008

Etude du retournement 2002 / 2003 (Nasdaq 100)

Dans cette analyse je présente les signaux d'accumulation essentiels à un retournement de marché. Il s'agit de repérer les journées de hausse sur explosion des volumes déclenchant de nouveaux cycles d'accumulation.

(cliquer pour agrandir)


Sur ce graphique nous pouvons identifier 3 séquences d'accumulation avant que le marché ne se retourne complètement.

Voilà le genre de pattern qu'il faut trouver sur nos indices afin d'initier de nouvelles positions longues. La semaine dernière un signal d'accumulation a été identifié mais la séquence doit etre validée par d'autres séances de hausse sur forts volumes.

lundi 17 novembre 2008

DBG Volume & Triangle

DBG vient de casser un triangle bâtît sur les niveaux du support de 2003
(Cliquer pour agrandir)


La séance haussière d'aujourd'hui sur volumes exceptionnels à mené à la cassure de la figure. Un retournement de tendance avec une accélération vers 3€ voire 3.60€ est désormais tout à fait envisageable.

Seul un retour dans le triangle sur un nouveau record de volume invaliderait ce scénario.

Shanghai Composite, l'accumulation continue!

Mise à jour du Shanghai Composite


Tres forte accumulation sur l'indice, ça ramasse sur de forts volumes!

Le rebond sur les US devra être confirmé par de forts volumes sur les journées de hausse dans les semaines à venir.

vendredi 14 novembre 2008

Le marché devrait rebondir ( US & CHINA)

La scéance d'aujourd'hui fut extrêmement volatile avec un départ négatif puisque le nasdaq a plongé de 4% avant de se reprendre pour clôturer avec une progression de plus de 6%!

Les volumes sont exceptionnels et révèlent une forte accumulation des fonds institutionnels. Un rebond pendant les prochaines semaines devient désormais le scénario le plus probable.

(cliquez pour agrandir)


Petite analyse du Shangai Composite qui nous révèle une forte accumulation depuis plusieurs séances :

samedi 1 novembre 2008

Un nouveau Blog "Huge Stocks"

Ce blog est dédié à la gestion en temps réel d'un système de trading "Bull". Il s'agit d'une approche offensive cherchant la performance absolue. Ce "système" est géré tel qu'il pourrait l'être en Hedge Funds.

http://huge-stocks.blogspot.com