vendredi 26 décembre 2008
"Quel avenir pour le dollar ?" par Mostafa belkhayate
La devise américaine est destiné à pour chuter sur les prochaines années. La banque N°1 au monde, la Réserve Fédérale des Etats-Unis ne cache même plus sa volonté d’affaiblir sérieusement le dollar US : en baissant encore une fois ses taux d’intérêt (ils sont désormais compris en ce mois de décembre 2008 entre 0 et 0,5%, plancher historique), elle montre clairement qu’elle a l’intention de continuer à inonder le système financier mondial de billets verts qu’elle imprime à tout va. Elle veut faire croire que la liquidité ainsi fournie est une solution pour relancer l’économie. Plus personne n’est dupe : le problème n’est pas la liquidité mais la solvabilité de ceux qui empruntent.
La baisse du dollar à partir de 2009 est inéluctable pour plusieurs raisons. Citons en les principales :
* Les banques centrales asiatiques et arabes ont commencé à équilibrer leur réserve de change, en diminuant le département dollar et en augmentant celui de l’or et des autres devises étrangères (Euro, franc suisse, yen etc.)
* Les fortunes privées de par le monde commencent à accumuler de l’or physique sans chercher à le revendre pour réaliser des profits
* L’Amérique a besoin d’un dollar plus faible pour d’une part diminuer sa dette extérieure et d’autre part encourager ses exportations.
* Les gouvernements chinois et japonais, plus grands détenteurs de dollars US, semblent ne plus être très intéressés de les recycler dans les bons de trésor américains. Ils cherchent à les placer dans une économie réelle (achat d’entreprises minières, achat direct de matières premières, prises de participations dans des secteurs clés de l’économie européenne et asiatique)
En résumé, tout est en place pour une baisse programmée du dollar américain. Au niveau international, parce que la confiance n’y est plus, et au niveau national, parce que la baisse du dollar est la seule issue de l’économie industrielle et financière américaine. Beaucoup de fortunes arabes croient encore dur comme fer que la devise américaine va renaître miraculeusement de ses cendres. Quand ils comprendront que c’est la réelle volonté de ceux qui l’imprime, ce sera trop tard pour eux : leur richesse aura fondu de 50%.
Sur le graphique ci-dessous, l’indice du dollar (contre les principales devises) a une franche tendance baissière depuis 2001. On constate que :
* Depuis ses plus hauts de 1989, ce marché respecte avec une précision suisse les niveaux de la série mathématique Fibonacci.
* Qu’en ce mois de décembre 2008, il a été refoulé par le niveau 90, qui correspond (comme par hasard ?) au dernier retracement du nombre d’or 1,618 ; la probabilité pour que le dollar revienne sur ses plus hauts de novembre dernier est très faible.
* Le prochain objectif du dollar est 55,50, soit une baisse de 32% à partir du niveau actuel. Sur un horizon de trois ans.
La hausse de l’or
Le potentiel de hausse du roi des métaux est immense. Il est au moins 3 fois supérieur au potentiel de baisse du dollar. Ce qui signifie qu’en 2009, nous allons assister à un décrochage historique entre ces deux éternels rivaux dans les réserves des banques centrales. L’or va monter contre toutes les devises. Il devient de plus en plus rare car ceux qui le détiennent ne sont plus pressés de le céder.
Le prix de l’or est défini non pas par l’offre (qui est connue à l’avance et relativement constante) mais par la demande. Et dans le département « Demande » les besoins de la joaillerie et de l’utilisation industrielle sont également connus et représentaient jusqu’à récemment 80% de la demande. Aujourd’hui, ces secteurs ne représentent plus que 60% de la demande, laissant 40% répartis entre la demande des investisseurs moyen et long terme et celle des fonds dédiés à l’or. Et il est très probable que dans 3 ans, la demande en lingots d’or sera dominée totalement par les investisseurs publics (banques centrales) et privés:
Voici un indicateur significatif de ce qui se passe en réalité sur le marché :
En bleu, nous avons le poids or détenus un traker or (GLD) très représentatif de ses homologues. Et en orange, le cours d’une once d’or. Ce graphique est parlant : il montre que malgré la dernière baisse du cours de l’or, les investisseurs ont continué de cumuler des lingots d’or. Ils dévoilent une grande confiance dans la hausse de l’or.
Conclusion :
Le dollar est voué à baisser et l’or à monter sur les prochaines années. Il ne s’agit pas d’une analyse prévisionnelle, mais de certitude.
Mostafa belkhayate
mostafa@belkhayate.ma
mercredi 24 décembre 2008
Immobilier : FRIGGIT: MISE A JOUR 2ème TRIMESTRE 2008
14 octobre 2008
FRIGGIT: MISE A JOUR 2ème TRIMESTRE 2008
Comme tous les trimestres, voici la mise à jour des chiffres de Jacques FRIGGIT, spécialiste de la question... ces données concernent les actes notariés du T2 2008, les compromis datent donc de quelques mois auparavant... c'est donc du sûr mais pas vraiment frais, il faut faire avec...
Cliquez sur le graphique pour agrandir
Les prix immobiliers sont désormais clairement orientés à la baisse en province. L'IDF commence à souffrir, seul Paris continue sur sa lancée haussière mais pour combien de temps encore?
Le nombre de transactions s'effondre, la crise est donc bien là...
A l'international, le retournement US doit nous faire craindre le pire... La bulle immobilière française est en effet baeucoup plus grosse!
Conclusion: Le marché immobilier français est donc désormais en phase de retournement... Les prix devraient maintenant baisser sévèrement, la seule question est "baisse progressive ou krach"?
Source: ADEF
samedi 20 décembre 2008
Idée de trade Short sur ALO
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Le trend de fond est baissier, les cours évoluent actuellement dans une zone de "surachat".
Un ascending wedge de 2 mois vient d'être cassé sur de gros volume à la vente et un pullback sur la ligne de cou de l'ETE à tres court terme a été effectué proprement.
Tout les ingrédients techniques sont présents pour une chute violente sur le titre Alstom.
Avec une entrée sur les niveaux actuels le ratio de ce trade est de 1/5.
CAC 40 Hourly sur 4 mois
A tres court terme un petit triangle de consolidation constitue une pause dans la tendance haussiere de décembre. Cependant sur les 4 derniers mois le trend de fond est toujours baissier et les cours gravitent à proximité d'une zone de surachat de cette tendance baissière.
Si ça devait partir vers le sud en cassant successivement le triangle et le canal haussier court terme de décembre, une nouvelle correction d'ampleur deviendrait très probable. Une attitude protectrice serait de mise en coupant toutes vos positions longues actions.
lundi 8 décembre 2008
Le potentiel retournement du marché action
- Le VIX, vue LT & niveaux extremes
- Le VIX, vue CT & double top
- Le S&P 500 en monthly sur un support LT
- Le Cac 40 daily & le scénario attendu pour un retournement
- Le Shanghai composite en daily sur 2008 & le 1er signal retournement de tendance
- Le Shanghai en vue CT : forte accumulation & accélération
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Nous assistons actuellement à la cassure par le haut du canal baissier moyen- long terme sur l'indice chinois. Il s'agit d'un premier signal de retournement de marché. Cet indice est un leader de marché et il vous dit qu'il est désormais dangereux d'être short sur les marchés actions.
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Sur cette vue très court terme nous assistons à une forte accumulation. Il ne s'agit pas de rachat de short car les volumes sont bien trop important.
La cassure haussière du flag milite en faveur d'une nouvelle accélération haussière confortant l'idée que les gros investisseurs reviennent en force sur le marché et qu'un bas a été touché sur l'ensemble des places financières.
Cependant pour que ce scénario soit validé il nous faut, encore une fois, de forts volumes sur les journées de hausse sur les indices US.
lundi 24 novembre 2008
Shanghai Composite, le leader à suivre
Les perspectives de croissance du continent asiatique place cette zone d'investissement dans la ligne de mire des gros fonds américains. En effet cette place financière regorge d'actions dont les potentiels de croissance sont phénoménaux. Je suis persuadé que le prochain Apple ou Yahoo sera une entreprise asiatique.Quoi qu'il en soit, l'analyse technique de cet indice leader nous donne de précieux reperes pour timer un rebond voire retournement de marché.
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A court terme, le marché consolide dans un potentiel drapeau et une baisse des volumes dans la figure laisse présentir l'entrée d'acheteurs sur ce marché. Une cassure de la resistance à 2050 sur de nouveaux records de volume constituerait un fort signal de retournement de marché.
A suivre...
vendredi 21 novembre 2008
1873, la véritable grande dépression
La dépression de 1929 n’est pas le bon modèle pour la crise économique actuelle
Par Scott Reynolds Nelson, The Chronicle, 17 octobre 2008
En tant qu’historien du 19ème siècle, j’ai lu mon journal avec un certain effroi. Alors que de nombreux commentateurs de la crise actuelle des prêts des banques ont fait un parallèle avec la Grande Dépression de 1929, cette comparaison n’est pas particulièrement adaptée. Il y a deux ans, j’ai commencé une recherche sur la Panique de 1873, un évènement qui concerne mes collègues en histoire des affaires et du travail, mais sans doute ignoré de toute autre personne. Mais en tournant la manivelle du lecteur de microfilms, me parvenaient d’étranges échos des événements récents.
J’ai des doutes quand les commentateurs évoquent 1929. Selon la plupart des historiens et économistes, cette dépression était plus liée aux stocks énormes des usines, un krach de la bourse et une incapacité de l’Allemagne à payer ses dettes de guerre, ce qui l’a conduit à une forte pression sur les réserves d’or Britanniques. Aucun de ces facteurs n’est réellement un problème actuellement. Les industries actuelles ont des moyens de contrôle très sophistiqués pour adapter la production quand la consommation baisse ; notre milieu boursier a suivi les problèmes bancaires qui ont émergé il y a plus d’un an, et il n’y a pas de problème international avec les réserves d’or, tout simplement parce que les prêts des banques ne dépendent plus de ces réserves.
En fait, les déboires économiques actuels ressemblent un peu à ce que ma grand-mère de 96 ans appelle “La véritable Grande Dépression“. Elle comptait les pennies dans les années 1930, mais elle disait que c’était moins terrible que pendant la grande dépression que ses grands-parents avaient traversée. Ce krach a eu lieu en 1873 et dura plus de quatre ans. Il ressemble davantage à notre crise actuelle.
Les problèmes ont commencé vers 1870, d’abord en Europe. Dans l’Empire Austro-Hongrois, fondé en 1867, dans les états unifiés autour de la Prusse et de l’empire Germanique et en France, les empereurs ont crée de nouvelles institutions qui émettaient des prêts pour des constructions privées ou municipales, particulièrement dans les capitales comme Vienne, Berlin et Paris. Ces prêts étaient plus faciles à obtenir qu’avant, et il s’en suivit un boum immobilier. La valeur des terrains grimpa indéfiniment ; les emprunteurs souscrivaient voracement de plus en plus d’emprunts, en les garantissant par des maisons à moitié construites ou pas encore ! Les endroits les plus admirables aujourd’hui dans ces trois villes sont situés dans des édifices construits au cours de cette soi-disant période fondatrice.
Mais les fondamentaux économiques étaient mal assurés. Les exportateurs de blé de Russie ou d’Europe Centrale ont du faire face à une nouvelle concurrence internationale qui a cassé les prix. La version du 19ème siècle des containers de produits “made in China” et expédiés à Wal-Mart consistait en légumes des fermiers du Middle-West américain. Ils utilisaient déjà les silos à grain, les tapis roulants, et d’énormes bateaux à vapeur pour exporter des trains entiers de blé. L’Angleterre, le plus grand importateur de blé, se convertit à ce blé bon marché assez rapidement vers 1871. Vers 1872 le kérosène et l’alimentation industrielle montaient en flèche au coeur de l’Amérique, dévalorisant la graine de colza, la farine et la viande de boeuf. Le krach eut lieu en Europe Centrale en mai 1873, quand il devint clair que les prévisions régionales pour une croissance économique continue étaient trop optimistes. Les Européens durent faire face à ce qu’ils appelèrent l’Invasion Commerciale Américaine. Un nouveau super pouvoir industriel était né, dont les bas coûts prenaient à la gorge le commerce européen et le style de vie européen.
Alors que les banques continentales s’écroulaient, les banques britanniques retirèrent leurs capitaux, faute de savoir quelles étaient les institutions les plus impliquées dans la crise des prêts. Le taux des emprunts inter-bancaires atteint des sommets. Cette crise bancaire atteint les Etats-Unis à l’automne 1873. Les compagnies de chemin de fer s’écroulèrent les premières. Elles avaient élaboré des instruments financiers qui promettaient un taux fixe sans que soit clair pour grand monde ce qui était garanti aux investisseurs en cas de faillite (réponse : rien). Les bons s’étaient bien vendus au début, mais ils ont chuté après 1871 quand les investisseurs se sont mis à douter de leur valeur, les prix ont baissé et beaucoup de compagnies de chemin de fer ont pris des prêts bancaires à court terme pour continuer à poser des rails. Ensuite les taux des prêts à court terme montèrent en flèche à travers l’Atlantique en 1873, les compagnies de chemin de fer furent en difficulté. Quand Jay Cooke, financier des chemins de fer, fut incapable de payer ses dettes, la Bourse s’écroula en septembre, provoquant la fermeture de centaines de banques durant les trois années suivantes. La panique continua pendant plus de quatre ans aux Etats-Unis et près de six ans en Europe.
Les effets à long terme de la panique de 1873 étaient pervers. Pour les plus grandes firmes industrielles des Etats-Unis - celles qui avaient des contrats garantis et la possibilité de passer des marchés à prix réduits avec les compagnies de chemins de fer - ces années de panique valaient de l’or. Andrew Carnegie, Cyrus McCormick et John D. Rockefeller avaient assez de capitaux en réserve pour financer leur propre croissance continue. Pour de plus petites entreprises, qui comptaient sur une demande saisonnière et sur des capitaux extérieurs, la situation devint terrible. Les réserves de capital s’asséchèrent et les industries aussi. Carnegie et Rockefeller rachetèrent leurs concurrents à prix cassés. L’Age d’or des Etats-Unis avait commencé en ce qui concerne la concentration industrielle.
Comme la panique s’accentuait, les Américains ordinaires souffrirent terriblement. Un fabricant de cigare, Samuel Gompers, qui était jeune en 1873 se souvint plus tard qu’avec la panique, "l’organisation économique s’écroula avec des accents de cataclysme primitif ». Entre 1873 et 1877, de nombreuses petites entreprises et ateliers mirent la clé sous la porte, des dizaines et des centaines de travailleurs, dont beaucoup d’anciens soldats de la Guerre Civile, devinrent des temporaires. Les termes de "tramp" (vagabond) et "bum" (clochard), tous deux des références aux anciens soldats, devinrent courants dans la langue américaine. Les listes de l’aide sociale explosèrent dans les villes principales, avec un taux de chômage à 25% (100 000 travailleurs) rien qu’à New York City.
Les chômeurs manifestèrent à Boston, Chicago, et New York pendant l’hiver 1873-74, demandant l’ouverture de chantiers publics. A Tompkins Square - New-York - en 1874, la police attaqua la foule avec des gourdins et frappa des milliers d’hommes et de femmes. La panique fut suivie par les grèves les plus violentes de l’histoire de l’Amérique, y compris le groupe secret de travailleurs connu sous le nom de Molly Maguire dans les mines de charbon de Pennsylvanie en 1875, quand des travailleurs masqués échangèrent des coups de feu avec la "Coal and Iron Police," une force privée missionnée par l’Etat. Une grève du chemin de fer à l’échelle des Etats-Unis suivit en 1877, au cours de laquelle la foule détruisit des nœuds ferroviaires à Pittsburgh, Chicago, et Cumberland, Md.
En Europe Centrale et Orientale, les temps étaient de plus en plus difficiles. Beaucoup d’analystes politiques ont rejeté la responsabilité de la crise à la fois sur les banques internationales et sur les Juifs. Les leaders de la politique nationaliste (ou agents du tsar Russe) ont adopté une nouvelle forme sophistiquée d’antisémitisme qui fit école auprès des milliers de gens qui avaient perdu leurs moyens de subsistance pendant la panique. Des pogroms anti-Juifs s’en suivirent dans les années 1880, surtout en Russie et en Ukraine. Petites et grandes communautés avaient trouvé un bouc émissaire : les étrangers dans leur propre milieu.
Je suis troublé par les échos du passé dans les problèmes actuels de prêts immobiliers. Après 2001, des prêts furent accordés aux primo acquéreurs qui signèrent pour des taux variables qu’ils ne pourraient vraisemblablement jamais payer, même dans le meilleur des cas. Les spéculateurs de l’immobilier, espérant récupérer facilement les propriétés, se déchainèrent, en supposant que les prix des maisons n’arrêteraient pas de grimper. Ces dettes furent titrisées sous forme de titres complexes pour les compagnies de crédit et d’autres banques d’affaires, puis vendues à d’autres banques ; inquiètes pour la stabilité de ces titres, les banques ont acheté une espèce de police d’assurance appelée « credit-derivative swap », dont les gérants se figuraient qu’elle protégerait leurs investissements. Plus de deux millions de demandes de saisies - notifications de non-paiement, de ventes aux enchères ou de saisies par les banques furent recensées en 2007. Depuis, des milliards de dollars furent déjà investis dans ce marché dérivé des crédits. Est-ce que ces nouveaux instruments financiers étaient assez résistants pour couvrir tout le risque ? (réponse : non) . Comme en 1873, une pyramide financière complexe reposent sur la tête d’une épingle. Les banques accumulent du cash. Les banques qui accumulent du cash ne font pas de prêts à court terme. Les grandes et petites entreprises courent un risque de mort faute de crédits à court terme pour acheter les matières premières, expédier leurs produits et entreposer les stocks.
S’il y a des leçons à tirer de 1873, elles sont différentes de celles de 1929. Surtout, quand les banques périclitent à Wall Street, elles arrêtent toute l’activité ailleurs et ce pour très longtemps. La laborieuse remise en route des banques aux Etats-Unis et en Europe créa un chômage généralisé. Les syndicats (illégaux presque partout auparavant) se développèrent mais furent enrayés par les institutions centrales qui apprirent à agir à la limite de la loi. En Europe, les politiciens prirent les Juifs comme boucs émissaires, à la lisière des problèmes économiques. (D’autre part les Américains s’en prenaient surtout à eux-mêmes ; beaucoup se mirent à adopter ce qu’on appela plus tard la religion fondamentaliste.)
Les gagnants de cette panique , une fois sortis d’affaire, pourraient être les firmes - financières ou autres - qui ont des réserves de cash substantielles. On pourrait voir à l’horizon une consolidation importante des entreprises, ainsi qu’une réponse nationaliste avec des fortes barrières douanières, un déclin du commerce international, et la prise des immigrants comme boucs émissaires pour l’accès aux rares emplois. L’échec des discussions de l’OMC en Juillet, commencées à Doha il y a sept ans, suggère l’arrivée d’une nouvelle vague de protectionnisme.
Enfin, la Panique de 1873 a montré que le centre de gravité du crédit mondial s’était déplacé vers l’ouest - d’Europe Centrale vers les Etats-Unis. La panique actuelle suggère un nouveau déplacement - des Etats-Unis vers la Chine et l’Inde. Je ne me risquerai pas à des prévisions au-delà. J’ai encore un microfilm à lire.
Scott Reynolds Nelson est professeur d’ histoire au College William and Mary. Parmi ses livres on compte : Steel Drivin’ Man : John Henry, the Untold Story of an American legend (Oxford University Press, 2006).
jeudi 20 novembre 2008
1ere tentative de rally avortée (nasdaq 100)
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Le prochain support est défini à 950. Seule la réintégration des 1150 retarderait la chute.
-> 0.19% nouveaux plus hauts (majorés par les pro shares qui répliquent les indices à l'inverse)
-> 3.85% des actions évoluent au dessus de la MM 200 !
-> 1.77% des actions évoluent au dessus de la MM 200 & 50
Les conditions de marché sont juste horribles pour les longs, mais le marché chinois commence à donner des signaux positifs de retournement.
A suivre...
mardi 18 novembre 2008
Etude du retournement 2002 / 2003 (Nasdaq 100)
Sur ce graphique nous pouvons identifier 3 séquences d'accumulation avant que le marché ne se retourne complètement.
Voilà le genre de pattern qu'il faut trouver sur nos indices afin d'initier de nouvelles positions longues. La semaine dernière un signal d'accumulation a été identifié mais la séquence doit etre validée par d'autres séances de hausse sur forts volumes.
lundi 17 novembre 2008
DBG Volume & Triangle
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La séance haussière d'aujourd'hui sur volumes exceptionnels à mené à la cassure de la figure. Un retournement de tendance avec une accélération vers 3€ voire 3.60€ est désormais tout à fait envisageable.
Seul un retour dans le triangle sur un nouveau record de volume invaliderait ce scénario.
Shanghai Composite, l'accumulation continue!
vendredi 14 novembre 2008
Le marché devrait rebondir ( US & CHINA)
Les volumes sont exceptionnels et révèlent une forte accumulation des fonds institutionnels. Un rebond pendant les prochaines semaines devient désormais le scénario le plus probable.
Petite analyse du Shangai Composite qui nous révèle une forte accumulation depuis plusieurs séances :
samedi 1 novembre 2008
Un nouveau Blog "Huge Stocks"
Ce blog est dédié à la gestion en temps réel d'un système de trading "Bull". Il s'agit d'une approche offensive cherchant la performance absolue. Ce "système" est géré tel qu'il pourrait l'être en Hedge Funds.
mercredi 15 octobre 2008
Mise à jour de mon CV
Dans cette tempête financière les opportunités professionnelles pour apprendre davantage et rencontrer des personnes prêtent à transmettre leurs connaissances deviennent de plus en plus rare.
Je suis à la recherche d'un stage en alternance jusqu'à Février 2009 puis d'un stage de fin d'étude à partir de Mars 2009.
Voici mon CV.
Cdl,
Cédric Froment.
[Interview] Mr Belkhayate: "La hausse des marchés est illusoire... "
14 octobre 2008, La hausse des marchés est illusoire...
"La hausse du CAC 40 est illusoire, le marché parisien va encore perdre 30% !" 14 Octobre 2008, Trader et gestionnaire du fonds or Mansa Moussa Gold Fund (1,2 milliard de dollars d'actifs en gestion), qui affiche une performance moyenne - étonnante par sa constance - de 3% par mois depuis sa création en avril 2005, Mostafa Belkhayate a eu le nez creux en affirmant que l'or allait rallier la barre psychologique des 1.000 dollars et que le CAC 40 allait glisser sous les 4.000 points avant l'automne. Le gérant, qui compte désormais associer les investisseurs à son engagement dans l'humanitaire, nous donne ses prévisions sur le dollar, les matières premières et le CAC 40. Capital.fr : Quel crédit accordez-vous à la hausse historique de la journée d’hier et quels conseils pouvez-vous donner aux investisseurs ? Mostafa Belkhayate : La première chose est de prendre le temps de réfléchir. Surtout ne pas se précipiter pour acheter à tout va. Etre conscient que lorsque le marché est calme, c’est notre raison qui entre en jeu alors que lorsque le krach est là, ce sont nos émotions qui prennent le pas. Personne ne peut sauver votre portefeuille. Ni le marché, ni Sarkozy, ni le G7. Vous devez compter uniquement sur votre propre jugement. Acheter, vendre, attendre ? Vous avez le destin de votre argent entre les mains. Ne le confiez à personne. Mon conseil est simple : ne surtout pas acheter, attendre que l’euphorie joue encore un peu et être parmi les premiers à liquider tout votre portefeuille. Sur le graphique ci-dessous, on prend toute la mesure du potentiel de baisse des grands marchés européens. Ce qui vient d’arriver n’est que le début d'une correction d'ampleur.
Capital.fr : Qu’est ce qui vous fait penser que la chute n’est pas terminée ? Mostafa Belkhayate : Lorsqu’il y a un crime, cherchons le coupable du coté de celui qui en profite. Washington a résolu en moins d’une semaine le grave problème des créances américaines : en faisant croire que Freddie Mac et Fannie Mae, deux organismes américains de financement, risquaient la faillite, les financiers yankee ont coupé l’herbe sous les pieds des chinois, qui possèdent près de 400 milliards de dollars d’obligations émises par ces institutions. Ces dernières, aujourd’hui loin de leur valeur initiale, ne peuvent plus être revendues. Tous ceux qui pourraient en acheter en ont déjà ; les japonais, les européens, les russes, les arabes,… Voilà comment on peut dissoudre des milliers de milliards de dollars de dette. Pour moi, c’est la seule explication du sacrifice de Lehman Brothers. C’est ingénieux, d’autant plus que Washington a manipulé le prix du pétrole à la hausse à partir d’avril 2008 pour "offrir" sur un plateau venimeux un maximum d’obligations aux arabes, qui leur ont toujours fait une confiance aveugle. Une fois le plein fait, on lâche le pétrole et les obligations. Le mécanisme a parfaitement marché puisque aujourd’hui les créanciers amis de l’Amérique n’ont que du papier sans valeur entre les mains. Voilà la vraie guerre ! Sauf qu’il me semble qu’on ait sous-estimé la réaction de "ces amis". Leur réaction sera violente, foudroyante…car ils ne vont pas se laisser faire. La crise boursière ne fait que commencer. On va assister à une attaque en règle sur le billet vert… Capital.fr : Justement la monnaie unique a décroché de 15% depuis le sommet annuel inscrit face au billet vert, à plus de 1,60 dollar pour un euro. Comment expliquer cette évolution ? Mostafa Belkhayate : Le dollar devrait continuer à monter à court terme, mais il ne faut pas se fier à ce mouvement. Le billet vert, comme je viens de l’expliquer, est voué à plonger… pour probablement perdre jusqu’à 50% de sa valeur actuelle. On va assister à un retour violent de la monnaie unique sur ses plus hauts avant 2009, puis l'euro devrait rallier le niveau de 2,25 dollars avant 2010.
Le graphique ci-dessus nous donne clairement une idée de ce qui nous attend : le marché vient de faire un pull back technique sur un niveau très important (80), ayant servi de très fort support depuis vingt ans. La cassure de ce niveau est historique car elle signifie que le potentiel de baisse est égal à l’amplitude de la hausse réalisée entre 1995 et 2002. Ces trois derniers mois, on a assisté à une forte hausse du dollar. Elle est illusoire et ne doit pas faire croire à un retour en puissance du billet vert. Ce mouvement de correction confirme que la prochaine vague de baisse sera violente et irrésistible. Le dollar est mourrant mais cela ne se voit pas encore…sauf pour un analyste technique. La plupart de mes clients du Moyen-Orient détestent ma vision négative du dollar, qu’ils chérissent plus que tout. Ils n’arrivent pas à accepter que ce qui représente la splendeur américaine, le billet vert, n’ait pas d’autre alternative que de se dévaloriser. Pourtant, ceux qui ont suivi mes conseils dès 2005 ne le regrettent pas ! Capital.fr : Le compartiment des matières premières a particulièrement souffert au cours des derniers mois. Quels sont vos anticipations sur l'or noir et le métal jaune ? Mostafa Belkhayate : Le pétrole et l’or semblent avoir baissé pour une même raison, la hausse du dollar. Comme la devise américaine ne peut que chuter, il faut s’attendre à la fin de la baisse des prix des matières premières dès la semaine prochaine. Selon certaines analyses, le fléchissement de l’économie mondiale serait la véritable explication de la chute des cours. Je crois plutôt que des gérants à la recherche de cash ont liquidé à tout va, un peu dans la panique. Bien que le cours de l’or ait reculé, il n’a jamais été dans une aussi bonne position pour exploser. Le marché de l’or physique s’est asséché. Les opérations de gré à gré deviennent de plus en plus rares. Presque tous ceux qui avaient de l’or "caché" pour des raisons fiscales ou autres ont trouvé acquéreur. Maintenant, les chinois sont pratiquement obligés d’aller s’approvisionner sur le marché international, ce qui aura un impact sur les prix. Vendredi dernier, les banques suisses ont connu un record historique de demandes de liquidés, à près de 100 fois la moyenne quotidienne normale. En effet, les clients préféraient liquider leurs avoirs papiers (titres, obligations), retirer le cash et le mettre en sécurité dans leur coffre–fort, de peur qu’ils ne puissent un jour récupérer leurs fonds. Désormais, il est beaucoup plus facile d’investir dans l’or, une fois qu’on a des liquidités disponibles et que la tempête semble maîtrisée. Et plus difficile, psychologiquement, de revenir sur des actions. Par ailleurs, certaines banques centrales ont commencé, de manière discrète mais décidée, à augmenter leurs réserves d’or. La très prochaine baisse du dollar fera office de catalyseur à un engouement pour le métal précieux. Bref, la probabilité que l’or s'envole dans les semaines à venir est très forte. Et le pétrole suivra. Aux sceptiques, je recommande de ne pas vendre ces deux marchés, et aux courageux de ne pas hésiter à devenir propriétaires de lingots d’or.
Source
Propos recueillis par Nicolas Gallant pour www.capital.fr
http://www.belkhayate.ma/fr/detail_act.php?id_act=105
mardi 14 octobre 2008
L'or toujours dans le trend
Le mouvement de l'or evolue toujours dans un canal haussier long terme. Le dernier retracement autour de 730 $ correspond au niveau de retracement de 38.2% de Fibonacci. Cette zone converge aussi avec la zone d'exces du canal haussier. La conclusion est que le point bas de la correction a probablement été touché et que maintenant les prochains objectifs sont fixés à 1150 et 1330 $.
(Cliquez pour agrandir)
dimanche 12 octobre 2008
EUR / GBP vers le sud ?
Une correction en direction de 0.74 comme premier objectif est désormais le scénario le plus probable. Seul un nouveau plus haut invaliderait ce scénario.
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jeudi 9 octobre 2008
`Unprecedented Short Squeeze' on Volkswagen
Volkswagen Can Thank Lehman, Hedge Funds for Gains (Update3)
By Alexis Xydias
Oct. 7 (Bloomberg) -- Volkswagen AG, Europe's largest automaker, just became this year's best performing stock on the continent, benefiting from hedge-fund trading strategies and the collapse of Lehman Brothers Holdings Inc.
Volkswagen is up 190 percent this year after surging as much as 55 percent today. The company was one of only four in the Dow Jones Stoxx 600 Index that advanced yesterday in the worst decline for the European gauge since October 1987. The owner of the Audi brand today surpassed Toyota Motor Corp. as the world's biggest carmaker by market value.
With analysts forecasting profit growth will slow to 1 percent in 2009 from 17 percent this year, the Wolfsburg, Germany-based car producer's earnings outlook isn't boosting its price. Instead traders who shorted the shares on expectations they would decline on Porsche SE's bid for a majority stake were forced to close their positions, according to three people in the securities-lending business who declined to be identified. The failure of Lehman, which lent Volkswagen shares to short-sellers, probably helped trigger a so-called short-squeeze, they said.
``This is a popular, crowded short play that has caused the shares to become disconnected with the company's fundamentals,'' said Renaud Berenguier, who advises hedge funds on equity trading at Aurel BGC in Paris. ``You take one of the biggest prime-brokering lenders, and one of the most shorted stocks in Europe, and this is the result.''
Volkswagen Profits
About 15 percent of Volkswagen's common shares as of last month were shorted, or borrowed and sold on expectations they can be repurchased later at a lower price, according to London- based research firm Data Explorers. That was the most in Germany's 30-stock DAX Index.
Net income for Volkswagen, owner of the Skoda and Seat brands, will be little changed in 2009 from the estimated 4.83 billion euros ($6.52 billion) it will earn in 2008, according to the average projection of analysts surveyed by Bloomberg. The German automaker is confident of meeting its 2008 performance targets, Chief Executive Officer Martin Winterkorn said Oct. 1 in a Bloomberg Television interview at the Paris Motor Show.
Volkswagen rose 5.2 percent to 292.35 euros yesterday, the biggest climb in the Stoxx 600, which tumbled 7.6 percent. The carmaker's advance yesterday gave it a 2008 gain that surpassed the 86 percent rise by London-based Enodis Plc, which supplies salad bars, cookers and worktops to U.S. fast-food chains. Volkswagen jumped as much as 55 percent to 452 euros in Frankfurt today, the biggest intraday gain since at least 1989, while the Stoxx 600 fell as much as 1.6 percent.
``This stock has become a barometer of hedge-fund pain'' that rises when markets fall, said Aurel's Berenguier.
`Unprecedented Short Squeeze'
This year's surge left Volkswagen's shares valued at 35.2 times earnings, more than three times as expensive as the other eight companies in the Bloomberg Europe Autos Index. Christine Ritz, a spokeswoman for Volkswagen, said the carmaker doesn't comment on its share price.
Volkswagen's ``current lofty valuation is the result of an unprecedented short squeeze in the stock, driven by the unwinding of several trades popular with hedge funds,'' said Tucker Golden, managing partner at New York-based hedge fund Solas Capital Management LLC.
Natixis Securities analyst Georges Dieng wrote in a Sept. 22 note that short covering has lifted Volkswagen's share price to levels that weren't justified by the carmaker's earnings prospects. New York-based Lehman was ``supposedly a big lender'' of Volkswagen's stock, he wrote, citing market ``assumptions.'' Paris-based Dieng and 31 other analysts tracked by Bloomberg recommend selling Volkswagen's shares, while only two rate the stock a ``buy.'' Six have a ``hold'' or equivalent rating.
27 Percent Jump
Banks that lent Volkswagen's stock to Lehman for use in short sales by their clients probably recalled their loans when the brokerage collapsed on Sept. 15, according to the three people who declined to be identified because the transactions aren't public. In order to keep their client accounts balanced in the meantime, the lenders were likely forced to buy the shares in the open market, the people said.
The process may have spurred Volkswagen's 27 percent jump on Sept. 18, when a recall request would expire under German securities trading settlement periods. The lenders' buying may have sparked further purchases from borrowers of the stock in a so-called short-squeeze.
While Volkswagen's shares rallied, the Stoxx 600 slipped for a fourth session. The next day, Volkswagen had its steepest loss since 1989, falling 14 percent even as the Stoxx 600 surged 8.3 percent, the biggest gain on record.
Lehman's Collapse
Lehman said it had more than $613 billion of debt and $639 billion of assets when it collapsed last month in the biggest bankruptcy in history. The firm was ranked fifth among 26 prime brokers for its services in a survey of lenders by International Securities Finance magazine.
Emma Thorogood, a spokeswoman for PricewaterhouseCoopers, Lehman's bankruptcy administrator in London, declined to comment on the brokerage's equity holdings.
The plan by Stuttgart, Germany-based Porsche, Volkswagen's biggest shareholder, to buy a majority stake in the automaker may have contributed to the number of short bets, Golden said.
Traders wagered that the spread between Volkswagen's regular shares, which carry voting rights, and its preferred stock, which doesn't, would narrow in favor of the latter, Golden said. The voting rights would become less valuable as Porsche, maker of the 911 sports car, increases control.
Porsche said on Sept. 16 that it had raised its Volkswagen stake by 14.4 million shares, to 35.1 percent. The carmaker has said it plans to boost the holding to more than 50 percent by the end of November.
`Driven by Speculation'
Porsche probably acquired an option to buy the extra shares, Deutsche Bank AG's Frankfurt-based analyst Jochen Gehrke wrote in a note in August. The counterparties in this agreement likely bought the stock to hedge their obligations and later lent it to short-sellers in a transaction that may have amounted to about 30 percent of Volkswagen's free float, Deutsche Bank estimated at the time.
Porsche's head of investor relations, Frank Gaube, didn't return two telephone messages seeking a comment.
The spread between the common and preferred shares reached a record 340.47 euros today. The widening of the gap inflicted losses on investors who had bet on a convergence.
``Many investors short the common shares because the valuation is very high,'' said Sven Diermeier, an analyst at Independent Research Gmbh in Frankfurt. ``The fundamental data of the company don't justify the valuations the stock has at the moment. The share is driven by speculation.''
To contact the reporter on this story: Alexis Xydias in London at axydias@bloomberg.net.
Last Updated: October 7, 2008 07:16 EDTSOURCE:
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601110&sid=ad09Cf8uGNn0
mardi 7 octobre 2008
Trade commenté sur Volkswagen
Entrée : 200€
(Renfort loupé sur 210)
Renfort : 290€ à l'ouverture ce matin
Couvert : à midi sur 400€
(Cliquez pour agrandir)
Mi juillet le titre est prêt pour une hausse à fort potentielle, le titre progresse sur de nouveaux plus hauts avec des volumes en augmentation.
Pendant aout, le marché accumule dans un triangle de continuation de tendance. La baisse des volumes révèle la faiblesse des vendeurs, je décide d'entrée sur le titre avant de partir en vacances.
Le 11 Septembre la cassure du triangle se fait sur volume mais hélas je n'ai pas accès à internet pour surveiller et renforcer ma position.
Fin septembre le titre consolide dans un triangle sur des volumes en baisse.... il n'y a toujours pas de pression vendeuse capable de renverser le titre.
Lundi 6 octobre, le triangle est cassé à la hausse en cloture et sur volume.
Mardi 7 octobre je décide de renforcer ma position dès l'ouverture sur 290 pour une accélération d'objectif 400€. Le mouvement est foudroyant et à midi l'objectif est atteint.
Le chandelier révèle un selloff , la distribution aura été tres rapide et le titre risque maintenant de corriger.
samedi 4 octobre 2008
Quelques titres recherchés sur l'europe
Retour de vacances
je rentre tout juste d' 1 mois de vacances en Indonésie.
Le blog reprendra donc son activité dès lors mais avec un caractère beaucoup plus informel.
Le marché est très tendu et les recommandations"Bullish" sur les quelques actions à fort potentielles ne méritent pas d'être publié étant donnée le fort taux d'echec des configurations haussières dans un marché baissier.
Je reprends les études avec une probable alternance chez Newedge (desk ERAD) donc la cadence des publications ne sera pas quotidienne.
Je vous souhaite une bonne rentrée
Cédric Froment
jeudi 28 août 2008
EUR / GBP Signal d'acceleration
mercredi 27 août 2008
DR / Darwin Professional - Property & Casualty Insurance
Vue Hebdo
Une cassure et une acceleration sur des volumes particulierement énormes. Il y a une forte accumulation sur le titre.
Une "flat base" de 5 semaines, figure tres tres bullish en cas de cassure haussiere sur volume.
Fondamentaux :
Le BPA annuel croit à un rythme moyen de 230%. Celui du dernier trimestre s'est apprécié de 75% ( 0.79 VS 0.45 ). Le secteur est délaissé par les investisseurs mais cette action présente des caractéristiques fondamentalles exceptionnelles.
L'action est tres peu détenue par les fonds institutionnels ce qui laisse un potentiel d'entrée dans le capital et d'interet importants. Le flottant est de 17 Millions d'actions; la demande institutionnelle (qui represente + de 70% de l'activité sur les marchés financiers) devrait faire monter le titre tres fortement en prennant connaissance des fondamentaux en accélération de ce titre.Stratégie:
Achat sur les niveaux actuels avec un stop sous 30$. Le risque maximal de perte sur le portefeuille doit etre de 1.5%.
dimanche 24 août 2008
CIR - Circor International / Machinery - Gen Industrial
Fondamentaux :
Secteur très recherché avec notamment 3 potentiels leader à suivre (GHM, CIR et DXPE).
Les benefices par action ( BPA = EPS) sont en forte hausse sur ce titre (+71% pour le Q2) ainsi que sur les 2 autres leaders du secteur.
Sur les dernières années la croissance des profits s'est effectuée au rythme moyen de 23% et une accélération est en cour.
Analyse technique :
J'ai choisi ce titre car le flottant (16M) est relativement faible; mécaniquement la demande devrait faire monter l'action assez fortement comparativement aux autres leaders du secteur.
-> 2 Gaps sur de forts volumes ont libéré le titre d'une base 7-10 mois.
-> La consolidation court terme en triangle devrait libérer un nouveau trend haussier de plusieurs semaines sur le titre.
Stratégie:
Entrée sur les niveaux actuels avec un stop assez éloigné sous 53 serait une bonne opportunité.
Ne pas risquer plus de 1.5% de son capital sur cette transaction, dans le marché actuel, est vraiment conseillé.
lundi 11 août 2008
Je recherche un poste d'analyste technique en Hedge Fund / Broker & proposition de maquette
Motivation
Actuellement en stage chez Newedge group en tant qu’analyste technique, j’ai la responsabilité de la diffusion quotidienne des analyses devises et taux court. Une fois par semaine je publie des analyses sur les actions françaises et les commodities (soft & hard).
J’ai pour objectif de développer en France un papier technique basé sur le principe d’une analyse Top –Down des marchés. Le but étant d’identifier sur les secteurs US à fort potentiel, des actions avec de bonnes forces relatives présentant des configurations avec de bons ratios de gains/ pertes et dont les fondamentaux sont en « accélération ».
Bénéficiant d’une expérience de 5 années sur les marchés actions et les futures sur indices, je gère un portefeuille personnel performant. Mes négociations sont d’ailleurs visibles sur mon blog d’information financière (soft-investment.blogspot.com) qui me sert de base de travail et de réflexion personnelle.
J’ai la conviction d’avoir un certain sens de l’organisation et l’esprit d’équipe ; je suis donc convaincu d’avoir les compétences et la motivation nécessaires pour mener à bien les missions que vous me confierez dans le cadre d'une éventuelle embauche.
Dans l’attente de vos propositions, je demeure à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prie d’agréer madame, monsieur, mes salutations distinguées.
Cédric FROMENT
Mon CV
(Maj en cours)
mercredi 6 août 2008
vendredi 1 août 2008
Le tour des Biotechs !!
samedi 26 juillet 2008
Un tres bon blog chartiste
http://newschooltrading.over-blog.com/
Rems nous fait partager sa vision des marchés avec du chartisme.
C'est clean, visuel et objectif.
lundi 21 juillet 2008
"La prochaine accélération de l’or" par Mr Belkhayate
Aujourd’hui, de plus en plus de sites internet et d’experts expliquent en long et en large pourquoi l’or va monter. La plupart des raisons invoquées sont économiques, financières, monétaires, bref des raisons fondamentales. Dans ce papier, nous n’allons étudier que l’aspect graphique du cours de l’or pour répondre à trois questions :
Le roi des métaux va-t-il continuer à monter ?
Jusqu’à quel niveau ?
Sur quelle échéance de temps ?
L’année dernière, presque jour pour jour, j’avais publié dans http://www.capital.fr/ mes interprétations graphiques sur le CAC, l’euro, le pétrole et l’or. Elles se sont révélées justes...comme celles de 2004, 2005 et 2006. Pour moi, incontestablement l’analyse graphique est largement supérieure à l’analyse macro et/ou micro économique.
La hausse relative de l’or
Un graphique vaut mieux qu’un long discours : la hausse de l’or, démarrée en 2001, peut être décomposée en trois mouvements d’impulsion : la phase (a) jusqu’en juillet 2005, la phase (b) jusqu’en juillet 2007 et la phase (c) jusqu’en juillet 2008. Nous sommes donc actuellement entré dans une nouvelle phase …qui semble contenir une forte probabilité d’un changement d’angle et donc d’accélération plus violente que les 3 précédentes.
Comparons l’évolution du cours de l’or avec l’indice des matières premières, dont il est supposé être la locomotive. Comme on le voit sur le graphique, le rapport Gold divisé par l’indice CRB des matières premières nous donne non seulement d’excellents signaux d’achat et de vente sur le long terme mais surtout définit avec une précision étonnante les différentes phases d’impulsion du roi des métaux. Aujourd’hui, le ratio, en venant toucher la zone basse du couloir supérieur, signale que le marché s’est suffisamment dégonflé pour pouvoir s’élancer tel un élastique vers un nouveau couloir encore plus haut. Pour aller jusqu’à quel niveau ?
1280 USD l’once en décembre 2008
La technique des angles de Gann répond facilement à cette question :
En traçant les angles de Gann à partir de la source de la hausse de l’or, nous constatons (non sans émerveillement) que les 3 phases dont on parlait ci-dessus coïncident parfaitement avec les premiers angles de Gann. L’angle (a) correspond avec une précision chirurgicale à la phase (a) de la première accélération du premier graphique. Et il en est de même pour les phases (b) et (c).
Voilà pourquoi j’aime l’analyse graphique. Elle contient quelque chose d’inexplicable en réalité, comme si tout dans notre univers est gouverné par des lois mathématiques et que notre subconscient humain les respecte sans le savoir. Les angles de Gann contiennent la proportion du nombre d’or et permettent de cerner la structure d’un mouvement boursier quel qu’il soit. Il n’est pas facile de savoir les tracer, mais une fois la technique acquise, l’on découvre la puissance presque magique des retracements du nombre d’or.
Lire le graphique devient simple : on se dirige vers l’angle (d) qui va probablement être cassé avec force pour aller en ligne droite vers l’angle (e). L’intersection de cet angle (e) avec le mois de décembre correspond à 1280 $.
La 4ème accélération de l’or promet d’être puissante car on va changer d’angle très prochainement. Si vous voulez passer de bonnes vacances, achetez de l’or physique et allez à la pêche tranquillement.
La Chine, excellent indicateur pour l’or
Les chinois viennent de connaître cette année ce que les américains ont connu en 2000 avec le Nasdaq : la désillusion du marché boursier. De ses plus hauts de novembre 2008, le marché chinois a plongé sévèrement pour toucher et rebondir sur le niveau des 50% de Fibonacci. Le centre de gravité s’est plié sérieusement après les dernières années de rêve chinois.
Que signifie cette correction pour le marché de l’or ?
Tout simplement que désormais le citoyen chinois a commencé à préférer la sécurité plutôt que le rendement. Et avec la récente ouverture du marché à terme de l’or à Shanghai, on assiste à une forte demande de l’or physique en tant que placement long terme.
Nous n’allons pas commenter le pourquoi du dégonflement de la bulle chinoise mais juste le constater pour en tirer la conclusion suivante : nous sommes désormais entrés en pleine ère inflationniste du côté asiatique. La demande d’or physique ne peut d’augmenter de jour en jour et ce, sur au moins les 5 prochaines années. Presque toutes les banques centrales asiatiques ont commencé, plus ou moins discrètement, à arbitrer leur compartiment dollars américains en faveur de l’or physique.
Pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore que je n’ai pas besoin de détailler, il devient impossible de perdre de l’argent en investissant dans le métal jaune. Par contre, on peut en perdre considérablement en restant passif devant ce qui va arriver prochainement sur les marchés boursiers.
Mostafa Belkhayate
belkhayate@gmail.com
http://www.belkhayate.ma/