dimanche 30 décembre 2007

Interview : ALan Farley en VF - Traduction de François Dalberto

Source : ATB Finance

Bonjour Alan !

Q – Quand et comment avez-vous commencé le trading ?

J’ai commencé le trading il y a presque vingt ans, après avoir lu toutes les histoires sur le Krach de 1987.. Mon habitude de l’époque était d’aller à la librairie tous les week-end pour étudier les graphiques de Value Line. Je ne connaissais pas encore la différence entre l’analyse fondamentale et l’analyse technique, j’essayais donc de prendre mes décisions à partir des méthodes exposées par Peter Lynch. Cela ne fonctionna pas trop bien.

J’avais très tôt ouvert mes comptes de trading dans une grosse entreprise de courtage qui pratiquait des taux de commissions très faibles. Je suis passé au trading sur internet dès que Compuserve (FAI historique NDT) le rendit possible au début des années 90.. J’ai alors rejoint un groupe de professionnels de marché, parmi lesquels on comptait Jimmy Rogers et John Bollinger, qui aimaient flâner et chatter sur le forum des investisseurs.

Avant de me lancer dans le trading, j’étais manager dans l’industrie de l’assurance-sinistre depuis plus de 20 ans. Cette situation a facilité ma formation de trader car j’avais peu de choses à faire au bureau au début et au milieu des années 90. J’étais le patron je possédais le seul modem du bureau, ainsi que beaucoup de temps libre. Ainsi, j’en ai profité pour étudier les marchés toute la journée et effectuer des opérations de trading alors que j’étais plutôt censé travailler sur les plaintes relatives aux sinistres.

Q –Tous les traders sont aujourd’hui d’accord sur le fait que la gestion du capital est un facteur clé. Mais il existe de larges divergences entre les traders que je connais sur l’identification du montant et de la valeur du risque. Utilisez-vous un risque identique ou un risque variable en fonction de chaque style ou type de trade ?

J’adapte mon risque au marché. Durant les périodes calmes, je peux détenir 15 ou 20 positions en overnight. Dans les marchés plus volatiles, je me contente de faire du day-trading. Je ne garde aucune position durant la nuit. Je trade des positions plus petites le temps que le marché retrouve ses esprits et des tendances plus larges.

Je fais beaucoup plus d’opérations en day-trading qu’en swing trading. Je fais probablement 5 ou 6 trades intradays pour 1 swing trade. C’est logique car je teste le marché en tradant rapidement. Cela me permet d’attendre tranquillement des entrées swings que je pourrai tenir en overnight.


Q – Le fait que beaucoup de traders réussissent année après année prouve bien que la théorie des marches aléatoires n’est pas valable, pourtant beaucoup de personnes pensent qu’il est impossible de battre le marché, et beaucoup de traders perdent leur argent au cours des premiers mois ou années. Avez-vous des conseils pour eux ?

AF – Contrôler son risque, contrôler son risque et contrôler son risque. Tant que je me focalise sur la partie profit, je suis fichu car c’est ce que les dieux du marché veulent que je fasse. L’avarice est la première chose qui videra vos poches. J’ai aussi appris qu’il n’y a pas de marché juste ou équitable. C’est un sale endroit ou les plus gros jouent des tours cruels aux plus petits traders. Vous devrez vous en rendre compte instinctivement pour éviter ces pièges. Vous pourrez alors décider de vous en servir ou bien de les éviter.


Q – Pouvez vous dire si une personne fera un bon trader ou non? Et si oui, pouvez vous nous dire quelle est la qualité essentielle d’un trader qui réussit?

AF - Beaucoup de traders réagissent aux situations plutôt qu’ils ne les prévoient. Ils suivent ainsi les mouvements de prix et se retrouvent pris dans toutes sortes de retournements. De plus beaucoup de traders ne veulent pas effectuer le dur travail nécessaire pour se faire de l’argent sur le long terme. Ils voient le marché comme un moyen de devenir riche facilement et rapidement.
Je crois aussi que beaucoup de traders ne veulent pas réussir de manière inconsciente parce que cela demande trop de discipline et d’analyse sur soi. Cela parait simple en théorie mais c’est beaucoup plus dur de le transformer en pratique chaque jour. Demandez simplement à une personne qui désire arrêter de fumer.

Les traders qui réussissent ont contrôlé leurs faiblesses dans d’autres aspects de leur vie avant de risquer de l’argent sur les marchés. Ils savent aussi comment observer, sans laisser leurs biais influencer ce qu’ils regardent. Au final, ils n’ont pas peur de perdre de l’argent car ils savent qu’ils le regagneront.


Q – Le trading ou plutôt le bon trading est un mélange de trois éléments pour moi. Stratégie et techniques, le money management, et psychologie et organisation du trader. Lequel de ces trois éléments est le plus important pour vous, s’il y en a un ?

AF – La psychologie du trader est trop surestimée après un certain nombre d’années de trading. A ce point de l’apprentissage, la performance pure est le seul problème et l’analyse psychologique reste simplement une béquille. Pour revenir à ce que je disais avant, contrôler le risque est l'aspect le plus important du bon trading. Et cela rentre dans la catégorie du money management.


Q – Avez vous quelques bons conseils à donner à ceux qui désirent trader pour vivre et ceux qui débutent à peine?

AF – Cela peut prendre 5 ans ou plus pour comprendre les marches et avoir un plan pour prendre l’avantage sur les mouvements de prix. Si vous êtes sur le marché, restez y jusqu’à que ce que cela vous paraisse clair. Mais diminuez votre position jusqu’à ce que votre plan vous dise que vous pouvez risquer plus de votre capital


Q – Vous rappelez vous une expérience particulière qui vous a permis d’améliorer votre trading.

AF – J’ai subit mon pire drawdown en 3 ans en 2006. Je me préoccupe maintenant d’éviter ces périodes en réduisant mon horizon de temps et en utilisant une approche “hit and run” pour beaucoup de trades. J’ai également augmenté ma taille de position et mon exposition totale à leur plus haut car mes résultats me disent qu’il serait fou de trader plus petit.


Q – D ’après mon expérience, les traders qui réussissent travaillent de plus en plus simplement. Le trading est l’art de rester simple dans un monde complexe! Etes vous d’accord avec ça?

AF – Absolument. J’ai arrêté de regarder les nouveaux indicateurs techniques et je me fie juste aux patterns, à quelques moyennes mobiles et au stochastique. Ils me disent juste tout ce dont j’ai besoin de savoir sur l’entrée et la sortie d’un trade.


Q – Avez vous quelque chose à dire pour les lecteurs français de ce site?

AF – Je me suis rendu en France trois fois au cours des trois dernières années, pour animer des séminaires et parler avec des traders. J’adore l’endroit et les gens. Les traders français sont très focalisés et bien informés sur leur métier. Ils sont aussi bien moins cyniques sur leur obsession du marché que les traders américains. Je trouve cela très rafraichissant.

USA : des riches de plus en plus riches, des pauvres de plus en plus pauvres


USA : des riches de plus en plus riches, des pauvres de plus en plus pauvres
21 décembre 2007

Aux USA, les 1% les plus riches gagnent plus que le total des revenus des 40% les plus pauvres. L’augmentation du revenu des 5% les plus riches entre 2003 et 2005, a été de 681 milliards. Cette somme est supérieure au revenu des 20% les plus pauvres qui n’ont disposé en tout que de 383 milliards.

Le Congressionnal Budget Office (CBO), l’équivalent de la Cour des Comptes, vient de publier une étude sur l’évolution des revenus aux USA qui révèle l’inégalité croissante de la répartition des richesses dans ce pays.

En 2005, le revenu total des 1% d’américains les plus plus riches était de 1 800 milliards, soit 18,1% de l’ensemble des revenus. Ce pourcentage est supérieur à celui des gains des 40% les plus défavorisés.

Pourcentage de l’ensemble des revenus, avant et après impôts, reçu par chaque tranche de 20% de la population, et détail du quintile supérieur - Source Economic Policy Institute.

Désormais, les couches supérieures bénéficient de la plus grande part de revenu jamais constatée depuis les années qui ont précédé la crise des années 1930.

(JPG)

Répartition par quintile (20%)

Entre 2003 et 2005, le revenu de chaque foyer appartenant aux 1% les plus riches a augmenté de 465 000 dollars, soit 42%. Les 20% les plus pauvres n’ont gagné que 200 dollars de plus, c’est à dire 1,3%.

(JPG)

Répartition des quatre premiers quintiles et détail de la tranche supérieure

Si les revenus réels ont légérement augmenté, la part relative de la richesse a diminué pour tous les foyers ne faisant pas partie des 5% les plus favorisés, qui eux ont gagné 4% de part de revenu supplémentaire.


Contre Info avec CBO, New York Times, Economic Policy Institute

jeudi 27 décembre 2007

TF long / Renforce / couvert -2.79%

Achat 30 unités comptant


Achat : 22.12


Maj 27 décembre :
On renforce de 30 unités sur 22.65 soit un prix de revient 22.385.


Maj 31 décembre :
On couvre sur 21.76 soit - 2.79%



HG long / on renforce / Couvert (1/2) +10.63%/ Stoppé(1/2) +9.21%

AChat 50 unités


Tradegate étant "en panne" mes ordres à 6.80 n'ont pas put etre éxécutés...j'en ai donc quand meme pris mais plus haut...

Achat: 6.91

Maj du 3 décembre:
Renforce 40 unités


On renforce sur le break à 7.31, le prix de revient passe à 7.087

Maj du 4 janvier:
on allege de 45 unités

J'aime vraiment pas ce genre de doji... je coupe 1/2 de la la position à la cloture (7.84) soit 10.63% de gain.

Maj du 7 janvier:


Stoppé sur 7.74 soit +9.21% de gain.

samedi 22 décembre 2007

Cac40: Que nous reserve 2008?

Les fondamentaux de l'économie penchent pour une sortie vers le bas du triangle, cependant le moral des investisseurs étant au plus bas , il semblerait que la plupart des mauvaises news soient deja intégrés dans les prix.

Alors 2008: par le haut ou par le bas ?
Vu Hebdo

Des volumes tres anormaux sur cette derniere séance de liquidation de l'année 2007:
Vu Daily:

Les fonds procedent à des ajustements de "maquillage de bilan" en fin d'année, cependant la vigueur des volumes sur cette scéance pourraient bien etre un signe précurseur d'une reprise haussiere des marchés pour 2008.

vendredi 21 décembre 2007

Un petit Bilan sur le portif : +100%



Le portif a 8 mois d'existence dont :
-> 5 mois actif
-> 3 mois inactif (ou presque) pendant l'été (j'étais en vacances ou à l'étranger)

Le marché a été tres haussier entre fevrier et juin, le portif en à bien profité.

A mon retour de vacances (mi octobre), le marché était tres agité et j'ai eu du mal à me remettre dans le bain; avec notamment 2 trades ou je n'ai pas coupé resultat - 10% sur le portif en 2 transactions (ALC et ML).

En cette fin d'année glaciale, le marché action est sans direction, il est dur à travailler cepdendant grace à Eramet/ l'Eur-Gbp / le Gold , la fin d'année est plutot joyeuse avec le portif qui approche la barre symbolique des 100%.

Je vous souhaite de bonnes fetes de fin d'années.

ETL Long / on renforce / couvert + 1.44%

Achat 50Unités






Achat :19.31

Maj le 24 décembre :

On renforce de 20 unités sur 19.61 ce qui nous amene notre prix de revienr à 19.39.


Maj le 3 janvier :

Le stop a plage de déclenchement a été éxécuté, out sur 19.67.

mardi 18 décembre 2007

Marchés et croissance : 2007, comme 1987 et 1997.

ACDEFI - 18 décembre 2007

Existerait-il un cycle décennal sur les marchés, avec le 7 comme chiffre porte-malheur du moins en apparence ? En effet, les années 1987, 1997 et 2007 font apparaître des similitudes troublantes. Ainsi, lors de la première partie de chacune de ces trois années, la croissance mondiale paraissait solide et les marchés financiers en excellente santé. Puis, pour des raisons certes différentes, le vent a tourné radicalement en milieu d’année, laissant craindre le pire pour l’année suivante.

En 1987, Le déficit extérieur américain augmentait de plus en plus et se dirigeait vers les 35 milliards de dollars (ce qui paraissait extrêmement grave à l’époque…). Dans le même temps, le nouveau Président de la Réserve fédérale américaine (nommé le 11 août 1987), Alan Greenspan, ne cessait de brandir la menace d’une hausse des taux directeurs pour faire face à un pseudo-risque inflationniste, engendrant une très forte hausse des taux obligataires, jusqu’à 9,5 % fin septembre pour le dix ans américain.

La déclaration du secrétaire d’Etat au Trésor de l’époque sur le déficit extérieur américain et la nécessité d’un dollar plus fort est d’eau qui fait déborder le vase. Les cours boursiers ayant fortement augmenté au cours des mois précédents, les investisseurs prennent donc leurs bénéfices et vendent massivement leurs actions. La chute est vertigineuse : en une journée (le 19 octobre précisément), le Dow Jones chute de 22,6 % entraînant dans son sillage l’ensemble des bourses mondiales. Tous les économistes sont alors formels : la crise est grave et 1988 sera une année de récession.

Dix ans plus tard, bis repetita. Cette fois-ci, le théâtre initial des opérations est l’Asie. A l’époque, tous les observateurs veulent croire que les Tigres et Dragons d’Asie sont intouchables et connaîtront une croissance de plus en plus forte. Malheureusement, leurs déficits se creusent, leurs monnaies sont attaquées, leurs taux d’intérêt augmentent fortement et, par là même, leurs bourses s’effondrent, entraînant en octobre l’ensemble des places occidentales. Une fois encore, les économistes et prévisionnistes boursiers sont formels : une récession mondiale se produira en 1988.

Enfin, en 2007, l’histoire se répète à nouveau : il y a environ un an, certains anticipaient une surchauffe aux Etats-Unis et demandaient à la Réserve fédérale américaine d’augmenter ses taux directeurs ou du moins de ne pas les baisser. Malheureusement, par manque d’expérience ou par timidité, Ben Bernanke, élu depuis seulement quelques mois à la tête de la Fed, n’a pas osé les contredire. Après avoir augmenté le taux objectif des federal funds à 5,25 % en juin 2006, il le maintient ainsi à ce niveau en dépit du dégonflement de la bulle immobilière et du ralentissement économique qui ne cessent de s’imposer outre-Atlantique.

Ce qui devait arriver, arriva : asphyxiés par des taux trop élevés, certains ménages font faillite, les organismes de subprime s’écroule, les banques mettent un genou à terre et les entreprises revoient à la baisse leurs décisions d’investissement. Les marchés se mettent alors à craindre le pire et se lancent dans une vague de pessimisme aggravé. Et ce d’autant que, comme en 1987 et 1997, presque tous les prévisionnistes sont formels : en 2008, ce sera la récession !

Pourtant, comme en 1987 et en 1997, la majorité des économistes aura tort. En effet, à l’instar des années 1988 et 1998 qui ont consacré des niveaux de croissance soutenue, notamment grâce à l’intervention rapide et à la bienveillance de la Fed, 2008 devrait être une année de croissance certes ralentie mais appréciable. Du moins au niveau mondial (4,2 %) et aux Etats-Unis (2,7 %). Ce qui permettra de relancer les marchés boursiers internationaux, qui bénéficieront également de forts mouvements de fusions-acquisitions et sachant qu’au surplus il n’y a pas aujourd’hui de pénurie de liquidités au niveau mondial, ces dernières se situant néanmoins davantage dans les pays émergents que dans les pays dits développés. C’est d’ailleurs là l’une des grandes différences avec les années 87 et 97.

L’autre grande différence réside dans le fait qu’en matière d’amélioration économique, l’Europe et plus particulièrement la zone euro, risquent, une fois encore, de rester sur le bas côté. En effet, si toutes les banques centrales ont et vont encore réduire leurs taux directeurs, la BCE s’obstine, suscitant une forte hausse des taux à trois mois, qui dépassent de 0,9 point le taux au jour le jour. Dès lors, les banques eurolandaises risquent de limiter encore plus leur octroi de crédit, tant pour les ménages que pour les PME. En outre, en 2008, la zone euro devra payer de nombreuses factures : l’euro trop fort, une politique monétaire trop restrictive, le ralentissement de la croissance mondiale, la fragilisation de la situation financière des ménages et, pour nous Français, le dégonflement de la bulle immobilière et l’absence de réformes structurelles notamment en matière fiscale et réglementaire. Autant de phénomènes qui sont déjà présents mais dont les effets se feront vraiment sentir l’an prochain. Ce qui se traduira par une croissance de 1,6 % en France et 1,7 % dans la zone euro.

Dans ce cadre, 2008 devrait être une année satisfaisante pour la croissance mondiale, l’économie américaine et les marchés boursiers, mais une piètre année pour les Eurolandais qui, en guise de vœux, n’auront d’autres choix que les deux mots suivants : Vivement 2009 !

Marc Touati

GTO long / on renforce / Couvert -3.52%

Achat 30 unités

Graph hebdo:

On a une tentative de sortie de base (figure chartiste : Tasse & Anse) avec du volume.L'action semble mur pour enclencher une tendance soutenue.

Daily:


On est sur des niveaux de support, à proximité du canal, je tente donc un achat "léger", le stop est serré, la taille de la position reduite ; le risque est donc tres faible.

Achat :21.10

Maj 27 décembre :
On renforce de 30 unités sur 21.39 ce qui nous amene notre prix de revient à 21.30.


MAJ 7 janvier :



J'aurais du sortir beaucoup plus tot....j'ai laissé mon stop sauté dommage...
OUT sur 20.55 soit -3.52%.

lundi 17 décembre 2007

L'or, où en sommes nous?

En valeur réel, voila le prix du gold comparé au dernier cycle inflationniste des années 70:Nous en sommes en phase2.

La perspective d'une once à 2000$


Si l'on calcule le cours en dollars actuels, l'or qui était à 196 $ en 1975 passe à 750 $. Quant au cours de l'or en 1980 -- lorsque le métal jaune a atteint son sommet à 850 $ -- il est à 2 176 $. Et ça, c'est juste ce qu'on obtient en utilisant les chiffres conservateurs de la Fed.

Quoi qu'il en soit les fondamentaux sont robustes, l'or fait parti de ces supports qu'il faut surveiller au quotidien pour profiter des configurations chartiste de continuation de tendance.

Biais court termiste :


Actuellement dans un triangle , l'or devrait corriger davantage compte tenu du rebond du dollar.
Cependant il ne faut jamais sous estimer la puissance de la tendance sous jacente, c'est pourquoi j'ai initié une petite position proche du support que je renforcerais en cas de break up / ou couperais rapidement en cas de break down du triangle.

samedi 15 décembre 2007

mardi 11 décembre 2007

HG long couvert -4.27%

70 unités


Achat : 7.50
Target 9.75

Maj 12 Décembre 12h42min:

Mon stop a sauté sur 7.18 ( lendemain de l'entrée...)
Soit c'est un fake breakout (scéance d'hier) soit c'est un ramassage bien orchestré; quoi qu'il en soit la perte est maitrisée.




vendredi 7 décembre 2007

Analyse dynamique du cac40 : un rally en décembre?


En daily : Très Haussier
Le mouvement est clairement haussier, on est en plein momentum / break de volatilité.
Tout les indicateurs sont haussiers.

Weekly: Potentiel début de rebond
Le niveau de la stock est neutre...
Le macd et la stock tente un signal d'achat (croisement)
Les 2 MM sont neutres à légèrement baissieres.
La volatilité reste importante.
Chartisme: W en formation.
Conclusion: un biais légerement haussier sur les indicateurs dans un contexte volatile.

Monthly: En Dérive latérale
La moyenne mobile joue le role de support.
On est toujours dans un marché haussier.
Les indicateurs sont en surachat et une dérive latérale est réellement d'actualité, les suiveurs de tendances ne performeront pas dans un tel marché.
Conclusion: Neutre et sur un support.

Conclusion générale:
Pour le moment, tout nous incite à prendre des posistions acheteuses pour profiter d'un rally de fin d'année qui pourrait mener le cac40 sur les 5900-6200.

(analyse tiré de la méthode d'analyse dynamique "ATDMF" de Phillipe Cahen)

UBI long / on renforce / Couvert +2.74%

30 unités
AChat :60.75

Maj 14 décembre :

On renforce de 50 unités sur le niveau de cassure : 62.65.Le prix de revient est donc de 61.95.


Maj 21 décembre:
Sortie de l'intégralité de la position à 63.65, ca vend énormément en ce jour de liquiditaion (srd).Apparement elle but sur la resistance, je prefere sortir.

jeudi 6 décembre 2007

Silver Long / Couvert +33.33%

10 unités


AChat: (certif) 1ere entrée à 3.27

MAJ 11 janvier:

Graph ce soir

On ferme la position sur 4.36 soit +33.33%.

Gold Long / 1ere renforce / 2eme renforce / couvert (1/4) +20.34%/ couvert (1.5/4) +34.45%) / Couverture final +39.92%

10 Unités


AChat: ( certif ) 1ere entrée à 11

Maj 21 décembre:
Je renforce ma position de 10 unités sur le certificat à 11.80 (le gold est à 812).



Maj 27 decembre:
L'or casse les 820$, on renforce (avec du retard ...les fetes de noel...) de 10 unités sur le certificat à 12.70.


Maj 4 janvier:
j'allege de 8 unités
(graph ce soir)

je reviendrais dessus si une figure de consolidation se profil, ici je couvre juste mes arrieres pour 8 unités vendu sur 30.SOit +20.34%.

Maj 9 janvier:
j'allege de 11 unités


Je couvre sur mon 1er objectif la moitié de ce qu'il me reste (soit 1.5/4), vente du certtif à 16 soit +34.45%.

Maj 11 janvier:

couverture de toute la position / vente de 11 unités


Vente des certificats à 16.65 soit +39.92%.

ERA long / on renforce / (1/2) Couvert +24.46%) / (1/2) Couvert +13.52%

Achat 40 unités


Achat : 1er jet à 304.1


Maj 7 Décembre :

On renforce de 30 unités sur 318.60 puis 30 unités à la cloture (323.19) car les volumes de la scéance étaient interressants:


Tres tres beau Setup pour le moment!


Maj 21 décembre:
1/2 de la position vendu à 391, soit 24.46% (plus haut du jour!)
1/2 a la cloture (plus bas du jour!) car gros doji accompagné de volume, c'est significatif d'une fin de tendance.+13.52%

mercredi 5 décembre 2007

Je recherche un stage de 6 mois et plus


Mon CV:

ICI



Motivation:

Actuellement étudiant en Master1 en gestion et finance à l’INSEEC, je recherche activement un stage dans le domaine de la finance de marché, et tout particulièrement dans l’asset management / gestion alternative de fond pour une durée supérieur à six mois dès que possible.

Bénéficiant d’une expérience de 4 années sur les marchés actions et les futures sur indices, je gère un portefeuille personnel performant.Mes négociations sont d’ailleurs visibles sur mon blog d’information financière (soft-investment.blogspot.com) qui me sert de base de travail et de réflexion personnelle.

J’ai une solide expérience des marchés financiers et des instruments négociables, ainsi qu’une bonne maîtrise du pack Office.

J’ai la conviction d’avoir un certain sens de l’organisation et l’esprit d’équipe ; je suis donc convaincu d’avoir les compétences et la motivation nécessaires pour mener à bien les missions que vous me confierez dans le cadre d'une eventuelle formation.

Dans l’attente de vos propositions, je demeure à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prie d’agréer madame, monsieur, mes salutations distinguées.



Cédric FROMENT

TF Long Couvert -2.97%

Achat 50 unités




Achat : 21.23
Target : 24.50 - 25.70
Stop : sous 22.50

Maj 14 décembre:

Je coupe la position à 22.52, la dynamique du mouvement ne s'est pas effectué.







mardi 4 décembre 2007

L’inflation, invitée surprise (Marc Aragon)


Le bolivar est mort, vive le bolivar ! Au pays du Libérateur, l’or noir est partout, aux abords du lac Maracaibo, sur la ceinture de l’Orénoque, qui regorge et inonde le Venezuela d’une manne céleste. En cinq années, les cours mondiaux du pétrole ont bondi, offrant à Caracas, qui en retire 90% de ses recettes d'exportation, les moyens de mener ses affaires. Las, cet afflux de liquidités s’est payé au prix d’une inflation à deux chiffres, la plus élevée du Mercosur. En sorte que la monnaie locale, sinistrée, changera de braquet dès janvier prochain : le bolivar nouveau en vaudra mille anciens 1 ! Voilà une partition connue ; elle fut déjà jouée, voici cinq siècles, depuis cette « Terre de Grâce » si prodigue en minéralités : toutes les richesses que les conquistadors y raflèrent finirent par mettre au tapis l’économie de la Mère Patrie, l’Espagne, terrassée par l'œdème monétaire.

Les temps ont passé mais les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Déconnecté de l’offre, l'embonpoint monétaire, qu’il soit le fait de la planche à billets ou d’une entrée massive de devises, est source d'inflation. Chaque nouveau billet de banque, fût-il de Weimar ou d’ailleurs, amoindrit la valeur du précédent, et augmente celle de tout le reste. Dans les cas graves, la surliquidité entretient l’excitation des marchés, qui papillonnent, et cette volatilité fait le lit de tous les excès. L’instabilité financière devient la règle, et rend le banquier central prudent : l’augmentation de la masse monétaire eurolandaise au rythme de 12% l’an est à ce titre révélatrice 2. Voyez cependant Alan Greenspan, ex-patron de la Fed, qui fit mieux en ce domaine que tous ses devanciers : durant son mandat, il imprima deux fois de plus de dollars que tous ses prédécesseurs réunis, et tripla la base monétaire 3 cependant que le PIB des Etats-Unis ne s’appréciait que de 50% ! Ce trop-plein imbiba tout : les Bourses flambèrent, l’immobilier étincela, et l’on vit enfler la plus grosse bulle financière du XXè siècle. Le maestro 4 eut beau tancer cette exubérance irrationnelle qu’il éperonnait lui-même, rien n’y fit : car c’est un fait constant, les boursiers sont moins regardants lorsque l’inflation concerne leurs actions ! Puis, le réel émerge ; une bulle crève, une autre surgit, sans autre désir pour les Marchés que de changer de stimulus. L’heure est à celle des matières premières : l’inflation n’est jamais en peine de boutefeux.
Bien sûr, le pétrole, encore lui, mène la danse, qui frisa récemment les 100 dollars le baril à New York, doublant son cours depuis janvier 2007. Pourtant, la géopolitique autant que la géologie peinent à expliquer cette soudaine frénésie ; les spéculateurs semblent plus à l'aise ici qu'ailleurs, notamment sur l’IPE londonien 5 où la situation du brent est surréaliste : 60% de la production mondiale y voit son prix fixé par celui du pétrole de la mer du Nord qui ne représente que 0,4% du tout 6 ! Au-delà, rien ne résiste à l'incendie : l’indice Reuters/Jefferies CRB, qui agrège des commodités aussi disparates que le cuivre, le coton ou le cacao 7, a forci de 25% entre mi-janvier et novembre 2007. Mieux, octobre aura vu l’indice se hausser de 10%, une rapidité de progression inconnue depuis 25 ans ! Le charbon a vu son prix tripler en trois ans, le plomb a vu le sien doubler en un an 8, dopés par l’aspiration des pays émergents mais aussi par les baisses récentes du prime rate, éloignant le spectre d’une récession et soutenant la demande. Sur leurs marchés à terme, les produits agricoles ne sont pas en reste : le prix du blé et des protéagineux (légumes secs, luzerne, …) a quasiment doublé en un an, celui des oléagineux (tournesol, soja, …) a pris 50%. En France, l’Insee signale que les prix agricoles à la production ont crû de 18% en l’espace d’un an seulement 9. Il faut s'y résoudre : l’inflation est dans nos jambes et jappe.
De fait, la hausse des prix résonne, surprenant la plupart des économistes. Interrogés début septembre, les moins prudents, ou les plus optimistes, que l’on questionnait sur l’évolution des taux de la BCE, opinèrent ainsi : « L’inflation ralentit malgré la hausse du prix du pétrole » (Xavier Timbeau, OFCE), « une inflation sous contrôle et qui va le rester » (Christian de Boissieu, CAE), « le risque inflationniste que la BCE disait percevoir ne peut que s’atténuer » (Michel Aglietta, Paris X) 10. Le taux d’inflation de la zone euro fit exactement l’inverse : tandis qu’il se gondolait encore à 1,7% en rythme annuel en août, il atteignit 2,1% en septembre, 2,6% en octobre, puis 3% en novembre, son plus haut niveau depuis mai 2001, signant la « hausse généralisée et durable du niveau général des prix » que nous enseignent les manuels. Ce retour en force, mal prévisible, paraît sérieux : en Allemagne, locomotive de l’Union, les prix à la consommation ont fait un bond de 3% sur un an, le plus mauvais chiffre depuis treize ans ; le Japon a connu en octobre sa première hausse des prix depuis dix mois sous l’effet des carburants ; la Chine vient d’établir un nouveau record décennal avec une inflation de 6,5% en août. Ainsi, l’un des thèmes favoris liant la désinflation des quinze dernières années à l’excellence des politiques monétaires de Banques centrales indépendantes et appliquées, montre-t-il ici clairement sa limite : l’inflation marche seule. La mondialisation, sans égale, finira elle-même par se lasser.
Ainsi, depuis les années 1990, l’importation massive de produits à bas coût en provenance des pays émergents aura-t-elle mieux contribué à la modération des prix que toute autre politique. Cette concurrence a imposé son modus vivendi aux entreprises, sommées de ne pas augmenter leurs prix pour rester dans la course, et à leurs salariés, priés d’en rabattre sur leurs prétentions pour rester dans la place. Les salaires ont ainsi fait montre de stabilité : dans la zone euro, la variation des rémunérations par tête est demeurée proche de 2% entre 1999 et 2006 ; au Japon, les salaires ont même reflué jusqu’en 2005 11. La donne change : partout, la question du pouvoir d’achat redevient centrale. La Chine n’échappe pas à cet appel : après 14% de hausse des salaires en 2006, les conjoncturistes y prévoit une hausse de 18,6% pour 2007 9 ! Et même si, selon Natixis, le coût du travail par unité produite y reste quatre fois moindre qu’aux Etats-Unis, même si plusieurs centaines de millions de paysans misérables y constitue un réservoir de main d’œuvre bon marché, la désinflation mondialisée a du plomb dans l’aile. Petit à petit, l’opinion fait son chemin, qui n’est à plus à s’encombrer d’idées confuses sur le libre-échangisme compétitif ou l’économie récessive ; la hausse des salaires devient une cause mondiale ; la spirale inflationniste qui s’ensuivra sera l’affaire des autorités qui ont à faire sur ces sujets.
Hypertrophie monétaire, flambée des matières premières, revendications salariales, mondialisation, Banques centrales … Comme on le voit, l’inflation, protéiforme, n’est pas en reste de ferments ni de théories pour s’inviter au bal des Ardents. On comprendra surtout que la bête guettera sa proie jusqu’à la fin des temps.



(1) La Tribune de l'Economie, le 05/09/2007 - « Le carry trade à la vénézuélienne »
(2) Ibid - Michel Didier, Directeur général de Coe Rexecode
(3) William Bonner (2004) - « L'Inéluctable Faillite de l'Economie Américaine »
(4) Alan Greenspan lui-même, également surnommé « l'économiste des économistes. »
(5) International Petroleum Exchange - Place financière de Londres où se cote le Brent
(6) Eric Laurent (2006) - « La Face Cachée du Pétrole »
(7) Indice de référence des Matières Premières calculé par Reuters/Jefferies depuis 1957
Panier de 19 contrats à terme couvrant 4 familles de matières premières : le pétrole et l'énergie, les métaux précieux, les métaux et les produits agricoles. La composition du panier est la suivante : pétrole brut (WTI), fioul, essence sans plomb, gaz naturel, or, argent, aluminium, cuivre, nickel, sucre, coto, cacao, café, blé, porc maigre, jus d'orange, soja , maïs, bétail.
(8) Le Monde, le 05/10/2007 - « Les cours des matières premières flambent ... »
(9) Alternatives Economiques, Décembre 2007 - « Inflation, le retour ? »
(10) La Tribune de l'Economie, le 05/09/2007 - « Ce que les économistes suggèrent à la BCE »
(11) Bulletin de la Banque de France, N° 152, Août 2006

Illustration : Dollars en vrac

Source : Bourosnomics

Krugman : les banques sont devenues folles


Krugman : les banques sont devenues folles (traduction)
3 décembre 2007

Qu’ont-ils fumé ? demande le titre de la dernière couverture du magazine Fortune, au-dessus des visages des dirigeants des grandes banques américaines, et des montants qu’ils ont perdu. La réponse c’est qu’ils étaient sous l’emprise de la drogue habituelle : l’avidité.

par Paul Krugman, New York Times, 24 novembre 2007

« Qu’ont-ils fumé ? » c’est la question qui est posée en couverture du dernier magazine Fortune, accompagnée de photos de dirigeants de grandes banques récemment remerciés, et du montant de leurs énormes pertes. La réponse est, bien sûr, qu’ils étaient sous l’emprise de leur drogue habituelle : l’avidité. Ils ont tous pris des décisions socialement destructrices, encouragés qu’ils étaient par un système de régulation déficient, qui aurait dû être réformé dès les scandales d’Enron et de WorldCom, mais qui ne le fut jamais.

En fait, l’effondrement de Wall Street provient directement du grand plongeon de l’immobilier. Ce plongeon était prévisible et avait été prévu. J’avais écrit dès le mois d’août 2005 « Les américains se logent dans des maisons payées avec de l’argent emprunté aux Chinois. Cela n’est pas viable à terme ».

Alors que les alertes se succédaient, Wall Street a continué d’entasser des titres hypothécaires douteux. La plupart des investissements fautifs qui secouent aujourd’hui le monde financier semblent avoir été fait dans la frénésie finale de la bulle immobilière, ou même après que la bulle ait commencé à se dégonfler. Selon Fortune, Merrill Lynch a effectué ses plus gros achats de créances douteuses au cours de la première moitié de cette année, après que la crise des subprimes ait déjà été connue du public.

Maintenant que la facture arrive, tout le monde va devoir payer - sauf les responsables. Pourtant les pertes subies par les actionnaires de Merrill Lynch, Citigroup, Bear Stearns et autres ne sont pas les pires. En termes humains, bien plus importantes sont les centaines de milliers, peut-être les millions de familles américaines piégées dans des affaires d’hypothèque qu’elles n’ont pas comprises, et qui doivent maintenant faire face aux augmentations vertigineuses de leurs traites, avec dans beaucoup de cas, la perte de leurs maisons.

Il y a aussi les dommages collatéraux infligés à l’économie.

Certains soutiennent qu’en fait, le fiasco des subprimes n’est pas une grosse affaire. Il est vrai que même si les chiffres augmentent de jour en jour - certains observateurs parlent maintenant d’environ 400 milliard de dollars de pertes - ces pertes restent petites par rapport à la valeur totale de biens.

Mais ces mauvais investissements immobiliers paralysent des institutions financières qui jouent un rôle crucial dans fourniture de crédit, en asséchant une bonne partie de leur capital. Dans un récent rapport, Goldman Sachs indique que les pertes liées à l’immobilier pourraient forcer des banques et les autres acteurs à refuser 2000 milliards de dollars de prêts. C’est suffisant pour déclencher une violente récession, s’il cela se produit rapidement.

Au delà de tout cela, cela provoque une profonde crise de confiance, qui vient comme du sable dans les engrenages du système financier. Cette crise de confiance est clairement visible : il y a une répartition sans précédent entre les investisseurs qui acceptent des rendements très bas et qui sont prêts à acheter des obligations de l’Etat américain encore considérée comme sûres, et ceux qui recherchent des taux beaucoup plus élevés et auxquels les banques acceptent de consentir des prêts.

Comment les choses ont-elles pu se dégrader autant ? Une partie de la réponse est que ceux qui auraient dû être attentifs aux dangers, et prendre toutes les précautions, se sont comportés comme des américains moyens, optimistes et certains que tout était beau. Ils ont encouragé beaucoup trop de monde à prendre des hypothèques risquées. Oui, Alan Greenspan, c’est de vous qu’il s’agit. Une autre partie de la réponse est l’impunité dont ont bénéficié les hommes qui sont sur la couverture de Fortune. Aucun n’a été forcé de rendre les énormes chèques qu’ils ont reçu avant que la sottise de leurs décisions soit devenue apparente.

Il y a environ 25 ans, les monde américain des affaires - et le système politique américain - a accepté l’idée que l’avidité était une bonne chose. Les dirigeants se sont vus généreusement récompensés lorsque les compagnies qui les employaient semblaient réussir : l’année dernière les directeurs généraux de Merrill Lynch et de Citigroup ont été payés 48 millions de dollars et 25,6 millions de dollars, respectivement.

Certes, après n’avoir été qu’illusion, les succès se tarissent, mais certains parviennent encore à sauver leur mise : les acteurs les mieux placés gagnent, nous autres, le tout venant, nous perdons.

L’injustice est choquante ; pire, on encourage les mauvaises prises de risque, et parfois la fraude. Un dirigeant qui arrive à créer l’illusion du succès pendant quelques années peut s’en aller immensément riche. La révélation que les apparences étaient trompeuses sera le problème de quelqu’un d’autre. Tout cela est bien connu, et il faut que cela le soit. Ce sont les énormes salaires reçus par les dirigeants qui truquaient les comptes de leur entreprise qui ont abouti aux grands scandales d’il y a quelques années. Pour ce qui concerne la crise actuelle, si rien n’indique qu’il y a eu fraudes, la confiance du public a néanmoins été de nouveau trahie.

L’important est de bien voir que la crise des subprimes et l’effondrement du crédit est le résultat de notre échec à réformer efficacement le gouvernement d’entreprise après les derniers scandales.

John Edwards qui a récemment sorti un projet de réforme n’a pas bénéficié de beaucoup d’attention. Le gouvernement d’entreprise n’est toujours pas considéré comme un problème politique majeur, alors qu’il devrait l’être.

Paul Krugman est Professeur d’Economie à l’Université de Princeton et éditorialiste au New York Times. Son dernier livre s’intitule “ The Conscience of a Liberal”.

Les titres de la presse...

Quand tout va mal : c'est que tout va aller mieux ...?

Il faut rester objectif voir contrarien face à ce genre de titre: si tout le monde est dans le meme sens, c'est qu'il n'y a plus personne pour alimenter le trend : gare au rebond.





Une ETE en 1ere page d' investir c'est quand meme beau...