samedi 30 juin 2007
L'or se cherche. Jusqu'où ira-t-il ?
L'or se cherche. Jusqu'où ira-t-il ?
Isabelle Mouilleseaux
Une consolidation dans un grand marché haussier
L'or observe une pause dans son grand marché haussier. N'oubliez pas qu'il stagna longtemps autour des 280 $ l'once, avant de venir toucher l'an passé les 730 $. En quelques années… Il reviendra à ce niveau, soyez patient. Mais n'oubliez jamais que dans un grand trend haussier, il y a toujours des consolidations. Or nous sommes actuellement dans l'une de ces consolidations de parcours depuis quelques semaines.
Graphiquement, nous sommes à la croisée des chemins
Voilà où nous en sommes graphiquement et jusqu'où nous pouvons aller.
Depuis son dernier point haut touché en avril dernier (693,9 $ l'once), l'or corrige. Le problème aujourd'hui, c'est qu'on se rapproche méchamment de sa moyenne mobile à 200 jours.
Nous l'avons même franchie à la baisse en passant sous les 645 $ l'once temporairement et en cours de séance cette semaine. Nous sommes donc à un point critique qui déterminera l'ampleur de sa consolidation passagère.
Voici le cours de l'once d'or avec sa moyenne mobile à 200 jours :
Il est urgent que l'once se reprenne. Si elle arrive à repasser franchement au-dessus des 650 $ (en cours de clôture jour et cours de clôture de fin de semaine), nous sortirions de ce faux pas. L'image graphique passerait de baissière à neutre.
Le scénario redeviendra positif lorsque nous repasserons au-dessus des 655 $ l'once. On pourrait ensuite viser un retour vers les 664 $, puis les 675 $.
L'or sur la corde raide
En revanche, la zone des 635 $ – 645 $ est une zone à risque du fait de la proximité de la moyenne mobile et du seuil support à 635 $ l'once. Or mardi et mercredi, nous voguions allègrement sous les 645 $, coupions la moyenne mobile sans scrupules, et flirtions même avec les 642 $ ! Clôturant (heureusement !) chaque fois au-dessus des 645 $.
Un franchissement franc du seuil de 635 $ l'once (cours de clôture jour et hebdo) déclencherait certainement un mouvement de ventes et pourrait entraîner l'or jusque vers les 607 $, voire les 580 $ l'once. Ceci n'est pas improbable. Voici pourquoi :
Il faut ajouter à ce graphique des mauvais fondamentaux à court terme…
Le cours de l'or pourrait effectivement venir flirter avec notre seuil critique.
En effet, les mois d'été sont d'une façon générale mauvais pour l'or. La demande est faible durant ces mois. Une question de saisonnalité !
Ajoutez à cela que la banque centrale suisse semble vouloir s'alléger d'une partie de son or… et vous avez donc une demande qui risque de fléchir et une offre potentiellement en hausse pour l'été, au moment même où, graphiquement, les choses deviennent très sensibles. Une conjonction de faits critiques qui ressemble presque à une conjonction astrale !
Observez, et saisissez l'opportunité si une fenêtre venait à s'ouvrir
Encore une fois, nous sommes à un moment clé. La combinaison des facteurs graphiques et fondamentaux est possible. Le risque est donc réel de voir l'or poursuivre davantage encore sa consolidation avant de se reprendre et de réenclencher sa tendance haussière de long terme.
Attendons de voir...
Si vous possédez de l'or, gardez-le. L'or, je vous le disais hier, est dans un grand trend haussier : il suffit de lire l'article ci-dessous de Simone Wapler pour se convaincre du potentiel de l'or à long terme.
Pour ceux qui veulent entrer sur le marché, une opportunité inespérée va peut-être s'ouvrir. Suivez l'or de près…
Jusqu’où l’or peut-il aller à long terme ?
Simone Wapler
Lentement mais sûrement, ainsi va l'or depuis quelque temps. Et pour continuer le proverbe chi va sano, va lontano : qui va sûrement va loin. Telle semble la destinée du métal jaune.
Parti un peu au dessous de 300 $ l’once en 2001, le voici arrivé à 645 $ aujourd’hui, (avec une pointe à 730 $ l’an passé).
L'actualité a plutôt souri au métal jaune ces dernières années : tension avec l'Iran, dollar pâlichon, pétrole installé au dessus de 60 $ le baril, guerre en Irak.
Rien que du déjà vu, mais une accumulation. Une accumulation aussi du côté de la Chine qui montre de plus en plus souvent les dents dès que les affaires de commerce international, barrières douanières et parités monétaires sont mises sur le tapis.
Si vous faites partie des investisseurs qui pensent que l'émission de monnaie injustifiée est un jour punie, la question se pose de savoir quand tombera le couperet du jugement dernier. En d'autres termes, jusqu'où l'or grimpera-t-il... et en combien de temps ?
Jusqu’où ira l’or ? Deux écoles :
Aujourd'hui, deux écoles s'affrontent : celle qui soutient que le parcours sera très similaire à celui des années 1972 à 1980, et celle qui pense qu'il y aura des divergences.
Je penche pour le deuxième camp pour des raisons à la fois objectives et subjectives.
Voici un graphe historique sur le très long terme de l'évolution de l'or, accompagné de quelques commentaires.
Rappelons tout d'abord qu'avant 1972, le dollar était à parité fixe avec l'or, et l'once valait 35 $. C'est cette parité fixe qui a été dénoncée lors des accords de Bretton Woods.
Cycle haussier 1972-1980
Durée 9 ans, coefficient 19
– Dans une première phase haussière de 3 ans (1972 à 1975), l'once a augmenté d'un coefficient 4, passant de 45 à 180 $. Puis il a consolidé durant 2 ans de 1975 à 1976 et est revenu à 115 $.
– Il a ensuite entamé une deuxième phase haussière de 2 ans (1977 à 1978), période durant laquelle l'once a augmenté d'un coefficient 4, passant de 115 à 455 $.
– La troisième phase haussière a duré 1 an et a vu l'once atteindre son sommet de 850 $. Il a presque doublé en moins d'un an, dans une bulle ultime qui a éclaté en plusieurs vagues.
A la vue de ce graphe, et objectivement, l'ascension actuelle du métal jaune ne ressemble pas aux phases 1 et 2 de la période 1972-1979.
Cycle haussier actuel
Durée 6 ans, coefficient actuel 2,6
En 6 ans, l'or a progressé d'un coefficient 2,6 passant de 260 $ à 670 $. La pente est plus douce que celle du passé. Elle est similaire à l'ensemble des phases 1 et 2 du cycle haussier précédent. Il semble que la consolidation de parcours n'ait pas (encore ?) eu lieu.
Le cycle haussier actuel tiendra vraisemblablement encore au moins 2 ans. Il devrait emmener l'or à 1 800 $, si le sommet de 1980 est à nouveau touché. Mais certains facteurs devraient le pousser bien plus haut. Nous entrons ici dans la phase subjective de l'étude.
Analogies entre les 2 cycles haussiers
1972-1980 | 2001-2009 ( ?) |
Bretton Woods : le dollar décroche de l'or | Septembre 2001, les USA sont attaqués |
Hausse du pétrole et inflation | |
Guerre du Vietnam | Guerre de l'Irak |
Guerre froide | Guerre contre le terrorisme |
Les éléments de soutien propres au cycle actuel
– L'inflation est rampante et encore peu visible
– Les liquidités sur les marchés sont plus importantes, les volumes plus élevés, la volatilité supérieure
– Les traitements informatiques de masse des places boursières accentuent le phénomène.Les investisseurs privés accèdent plus facilement à l'or (ETF, bullions,certificats)
– Les moyens de communication et notamment Internet font que toute nouvelle et toute inquiétude mettent moins de 24h à faire le tour de la planète
L'or ira plus loin, plus vite que dans le cycle précédent dès que l'inflation fera clairement surface.
Quel potentiel pour l’or à terme ?
Si l'on se base sur un coefficient de hausse similaire à celui du cycle des années 70, l'or devrait toucher 4 960 $ (19 x 260 $).
Si l'on se base sur l'axiome simple de Bill Bonner (fondateur de la Chronique Agora et auteur de "L'inéluctable faillite de l'économie américaine" et de "L'Empire des Dettes") qui veut qu'une correction soit à la hauteur de la tromperie qui l'a précédé, l'or devrait s'apprécier en relation avec la masse monétaire artificiellement créée.
La vérité sera probablement entre 2 000 $ et 5 000 $ d'ici deux ans. A partir de 2 000 $, l'or entamera sa dernière phase bullière de hausse. Ceci nous laisse une bonne marge de manœuvre qui peut s'exploiter en investissant dans des minières plutôt que dans l'or physique.
Apres les partiels les vacances !
Demain je pars en vacance donc le blog sera (encore plus?) mort pendant cette semaine.
Les stops loss à plage de déclenchement ont été programmé chez mon courtier pour toutes les positions.Et un achat à seuil de déclenchement pour ADP en sortie de triangle a été programmé;voila pour les trades.
Je vous souhaite une bonne semaine.
jeudi 28 juin 2007
lundi 25 juin 2007
ADP au SRD OUT -0,88% et -4,42%
Achat: 85,5
Stop: autour de 82,99
Mon ordre d'achat a été executé à 88,67 pendant ma semaine en Bulgarie:
La target est à 102,5.
Voila une autre entrée potentiel avec un risque tres faible: le pull back avec le doji signal la fin de la correction technique :
Le stop a sauté , le mouvement initial était pourtant jolie,dommage:
mercredi 20 juin 2007
Le marché du café sens dessus dessous
Isabelle Mouilleseaux
A la maison, nous sommes gros consommateurs de « petits noirs ». Impossible d'écrire l'Edito Matières Premières sans avoir siroté au moins un café, voire deux, au préalable. Et puis c'est si simple de nos jours...
J'ai en effet investi dans une machine à café avec « capsules ». Elle a changé ma vie. Plus besoin de passer 10 minutes à récurer toute la cuisine après chaque passage de mon époux à notre ancienne machine expresso. Sachant qu'il peut en consommer 10 par jour, vous imaginez un peu les dégâts collatéraux ! J'appréhendais les week-ends...
Là où je n'ai pas la conscience tout à fait tranquille, c'est que ce n'est pas du tout écologique. Heureusement que le métal de ces capsules peut être recyclé !
Vous aimez vous aussi le café ? Alors ce qui suit peut vous intéresser.
Depuis des années... café rime avec surplus
Depuis des années, nous croulons sous le café. De 1998 à l'an passé, on a produit tous les ans plus de 100 millions de sacs de café (60 kg), alors que cela n'était arrivé que trois fois entre 1990 et 1997. Techniques plus sophistiquées, recours aux engrais et pesticides... tout y contribue.
Les entrepôts brésiliens (premier producteur avec 30% de la production) débordent habituellement de café. Et le Vietnam, second très grand producteur -- notamment de Robusta --, ne cesse d'accroître spectaculairement sa production depuis des années.
Voilà pour le trend de fond. Nous sommes en quelques sortes depuis le début des années 1980 dans un grand marché baissier.
Mais cela n'empêche pas les spéculateurs de le pratiquer de façon assidue. Car le trend a beau être baissier, le marché est très spéculatif, et les corrections succèdent aux envolées et inversement. Il y a de quoi faire...
Belle envolée à l'automne dernier
Depuis l'automne dernier, le marché du café est agité du fait du retour de l'enfant terrible : El Niño. Ce phénomène climatique inverse les courants chaud et froid dans le Pacifique sud, apportant grand froid et pluies sur l'Amérique du Sud notamment, et sécheresse sur les continents asiatique et australien.
Du coup, l'Arabica s'est envolé jusqu'à 1,29 $ la livre. On craignait le pire pour les récoltes brésiliennes de café. A l'époque, les autorités brésiliennes anticipaient déjà une production en baisse de 27% (récolte d'avril). Le Robusta affichait la même tendance
Par-dessus le marché, et comme si cela ne suffisait pas, l'Organisation internationale du café (OIC) s'alarmait début janvier devant la faiblesse des stocks brésiliens. L'OIC annonçait s'attendre à des récoltes 2006/2007 de 110 millions de sacs pour une demande évaluée à 120 millions de sacs. Soit un déficit de 10 millions de sacs.
Il n'en fallait pas plus pour faire massivement venir les fonds et spéculateurs sur le marché. Ils s'en sont donné à cœur joie, ont fait grimper le prix du café jusqu'à 1,29 $, ont empoché leurs plus-values et sont partis vers d'autres marchés spéculatifs -- sans doute le nickel ! Le café Arabica est alors entré dans une phase de correction en janvier, retombant à 1,01 $ début mai.
Mais voilà qu'aujourd'hui, il rebondit à nouveau. Ce marché est comme un enfant hyperactif. Jamais une minute de repos. Toujours en mouvement.
Vers une nouvelle envolée de l'Arabica ?
Les anticipations de mauvaises récoltes au Brésil sont de plus en plus précises. La récolte 2006/2007 devrait être la plus faible enregistrée depuis des années. Etant donné le poids du Brésil sur le marché, cela pourrait générer un déficit sur le marché du café. Alors qu'en janvier dernier on estimait ce déficit à quelque 10 millions de sacs (600 000 tonnes), on ajuste aujourd'hui à 8 millions de sacs.
Ajoutez à cela les anticipations climatiques d'air froid en provenance du Pôle sud qui pourrait venir s'abattre sur les 9/10èmes des régions productrices de café au Brésil en juin, et vous comprenez pourquoi les fonds et spéculateurs viennent à nouveau de « débouler » sur le marché de l'Arabica. Il y a des profits à faire...
N'oublions pas aussi que nous fonctionnons en saison inversée. Alors que nous allons bientôt fêter l'arrivée de l'été à grand renfort de musique le 21 juin prochain, le Brésil entre lui dans l'hiver, avec tous les risques climatiques que cela suppose. Les intervenants se positionnent toujours à cette période à l'achat pour « jouer » le froid qui pourrait venir s'abattre sur les caféiers. Un grand classique...
Le Robusta, véritable « moteur » pour le marché du café
Et puis le marché du café Robusta tire celui de l'Arabica. Très gros producteur de Robusta avec un tiers de la production, le Vietnam est confronté à bien des problèmes : l'offre a non seulement du mal à suivre, mais surtout elle présente des défauts de qualité importants. A tel point qu'on n'en veut pas en Europe !
Or les stocks de café sont actuellement relativement faibles, atteignant à peine 10% de la production mondiale. Et la demande, elle, ne s'essouffle pas. Les Etats-Unis et l'Europe (Allemagne en tête !) sont les plus gros consommateurs de café. Des accros du petit noir...
Il est alors facile de comprendre pourquoi le marché se tend. Sur un an, le cours du Robusta a gagné plus de 70%, passant de 1 100 $ à 1 900 $ la tonne. L'Arabica passait quant à lui sur la même période de 95 cents à 1,15 $ la livre, soit un gain plus modeste de 20%.
Que nous dit le graphique de l'Arabica ?
Il est relativement porteur. Le café Arabica a terminé sa correction entamée en début d'année et vient de se retourner. Il a en effet rebondi sur les 1,01 $ et va sans doute tenter de revenir vers son dernier point haut à 1,29 $. Le chemin ne sera probablement pas direct, mais il n'est pas non plus irréaliste. Le cours est actuellement remonté à 1,15 $.
En revanche, surveillez bien le seuil des 1,01 $. S'il venait à le franchir à la baisse, ce serait un signe franchement vendeur.
N'oubliez pas non plus que ce marché est très spéculatif. Un peu à l'image de celui de l'argent-métal. Il n'est pas fait pour les âmes sensibles.
ALSTOM au SRD OUT+9,24%
ILIAD au SRD out -6,92%
Stop: autour de 71,3
Rageant ce retour de vacances... donc là je me suis fait sortir sur le tick le plus bas de la scéance à 71,21 je n'avais pas d'autres choix que de mettre un stop à ce niveau ne pouvant suivre la bourse pendant la semaine;le gap baissier à l'ouverture apres la structure de retournement baissiere sur la resistance aurait du inciter à cloturer la position.
lundi 18 juin 2007
GECP au comptant OUT -19,39%
Un peu late l'achat...je suis en examen en ce moment et je n'ais pas beucoup de temps pour suivre la bourse...
Achat: 6,91
Stop: autour de 6,40
Ouillouille ca fait tres mal,j'ai voulu ne pas respecter mon premier stop vers 6,40 et voila...sortie 5,57.....la configuration et le jeu des volumes etaient pourtant parfait...dommage:
BCI NAVIGATION au comptant OUT -11,02%
dimanche 17 juin 2007
lundi 11 juin 2007
Metaleurop au comptant OUT +34,3%
vendredi 8 juin 2007
ABC ARBITRAGE au comptant OUT +3,9%
Achat: 7,13
Stop: autour de 6,80
Si il nous reste des liquidités on renforcera sur le prochain break:
Le mouvement était deja bien entamé,et maintennant,techniquement ca ressemble plus à un double Top,je prefere revendre (7,08) par précaution quitte à revenir plutard sur un break:
(un dividende de 0,33 a été versé)
jeudi 7 juin 2007
ALTAREA au comptant OUT -1,5%
[7Juin]Les bears reprennent le dessus: 3 sorties,1entrée
Sortie:
ORP | 73,25 | 27 Mars | 76,8 | 7 Juin | 50% | +4,8% |
ETL | 16,52 | 29 Mars | 17,77 | 7 Juin | 50% | +7,56% |
AKE | 42,69 | 30 Mars | 47,92 | 7 Juin | 50% | +12,25% |
1 entrée timide au comptant pour 20% du portif:
ALTAREA | 220 | 7 Juin | 20% |
Les titres ERAMET et ARCELOR MITAL se comportent tres bien dans cette amorce de correction du marché,Allianz quand elle nous a fait un fake breakout... le stop n'a pas été touché,on lui laisse sa chance.
mercredi 6 juin 2007
ALLIANZ OUT +2,60%
[6 Juin] Portif: 3 sorties et une entrée
ALLIANZ | 169,5 | 6 Juin | 50% |
Cloturés | Achat | Date | Vente | Date | Poids | % |
WENDEL | 129,80 | 20 Avril | 132,3 +2 E Dividende | 6 Juin | 50% | +3,46% |
BEN | 94,35 | 18 Avril | 94,6 | 6 Juin | 50% | +0,2% |
EDF | 60,05 | 28 Mars | 66,43 +1,16 E Dividende | 6 Juin | 50% | +12,55% |
mardi 5 juin 2007
Sortie de Nexans
Le Graph